jeudi 29 décembre 2011

Sur le blog de Nathalie Arthaud

Chapeau aux travailleurs de la sûreté aérienne en grève !

Mardi 27 décembre 2011

La grève des agents de sûreté s’est ter­mi­née sur l’obten­tion d’une prime annuelle de 1000 €. C’est loin des 200 € d’aug­men­ta­tion de salaire de base qui étaient reven­di­qués et cette prime est assor­tie de condi­tions telles que tous les sala­riés n’y auront pas droit inté­gra­le­ment. Les gré­vis­tes n’ont donc pas obtenu entière satis­fac­tion, mais leur lutte montre qu’il est tou­jours plus effi­cace de se battre que de bais­ser les bras. Et au-delà de cette avan­cée maté­rielle – qui abou­tit pour cer­tains pres­que à un 13e mois – cette lutte est une vic­toire morale arra­chée face à un patro­nat arro­gant et un gou­ver­ne­ment aux ordres des patrons.

La lutte paie, pas la résignation

Lutte Ouvrière n°2265 du 30 décembre 2011
Éditorial
Dans son prêche de Noël, le pape a fait un vœu, pieux cela va sans dire, en appelant à la paix. Et pourtant les conflits armés n'ont pas été moins nombreux, ni moins meurtriers cette année, alimentés directement ou pas par les grandes puissances qui préservent les intérêts des grosses sociétés présentes dans des pays qui sont souvent d'ex-colonies. Des sociétés qui veulent continuer à y exploiter les richesses et les peuples. Les budgets militaires se maintiennent à des niveaux élevés partout. Les profits des marchands d'armes qui ont pignon sur rue restent prospères.

vendredi 23 décembre 2011

Fillon au secours de Dassault ou quand l'Etat assure la fortune de l'avionneur

Dassault n'arrive pas à vendre son avion militaire, le Rafale. L'avion coûte cher et personne n'en veut. Il n'a jamais réussi à en vendre un seul à l'étranger. Récemment, un des ministres du gouvernement Sarkozy-Fillon, Longuet, a émis l'idée d'arrêter la production du Rafale d'ici... 2030. Pas de quoi paniquer. Et pourtant, début décembre, Fillon, le premier ministre, est monté au créneau et s'est révélé un défenseur actif des intérêts du groupe Dassault, allant jusqu'à vanter « l'efficacité » de l'avion pendant la dernière guerre de Libye. Dans les bombardements des populations civiles de Syrte et de Tripoli ?

Le Premier ministre a même fait du zèle, se transformant en VRP des intérêts de l'avionneur milliardaire au Brésil. Sans succès à vrai dire. En fait, depuis des décennies, seul l'Etat français a acheté des Rafales contribuant ainsi à faire la fortune du Groupe Dassault, naguère sous Mitterrand, Chirac, et aujourd'hui sous Sarkozy.

Dassault est un patron privé qui s'est enrichi grâce aux commandes publiques de l'Etat.

Aéroports : non aux briseurs de grève en uniforme

Communiqué de Nathalie Arthaud

Des grévistes à Roissy
Au nom de Lutte Ouvrière, je condamne fermement le projet du gouvernement d’envoyer la police et la gendarmerie jouer le rôle de briseurs de grève dans les aéroports. Les salariés de la sûreté aéroportuaire, payés 1100 ou 1300 euros pour un travail épuisant et des horaires impossibles, sont non seulement dans leur droit lorsqu’ils se mettent en grève pour exiger 200 euros d’augmentation, mais ils montrent à tous les salariés du pays la voie à suivre.

Mardi 20 décembre, les patrons du secteur ont affirmé que les revendications des grévistes étaient « irréalistes » car les marges de ces entreprises « seraient proches de zéro ». Une entreprise comme Brink’s est un trust international, dont la seule filiale française réalise 460 millions de chiffre d’affaires. Ses patrons veulent faire croire aux salariés qu’ils ne gagnent pas d’argent ? Dans ce cas, qu’ils ouvrent leurs comptes, qu’ils permettent aux salariés d’aller vérifier eux-mêmes combien touchent les actionnaires, les hauts cadres, à combien se monte la fortune des propriétaires de ces groupes.

On verrait alors que de l’argent, il y en a pour augmenter les salaires – chez Brink’s ou ICTS comme ailleurs.


lundi 19 décembre 2011

Soutien à la grève des agents de sûreté dans les aéroports !

COMMUNIQUE DE NATHALIE ARTHAUD
 
Au nom de Lutte Ouvrière, je tiens à apporter tout mon soutien aux agents de sûreté qui se sont mis en grève la semaine dernière dans plusieurs aéroports. Malgré les pressions de leurs directions et la forte présence policière, notamment à Roissy, ils continuent la grève pour protester contre les bas salaires et les conditions de travail déplorables : horaires impossibles, travail parfois sept jours sur sept, temps partiels imposés, absence de salles de repos ou de cantine… Ils réclament 200 euros d’augmentation, et ils ont mille fois raison.

Les perturbations que cette grève a entraînées montrent, une fois de plus, que sans les travailleurs, rien ne fonctionne. Les patrons des sociétés de sécurité et des compagnies aériennes l’apprennent à leurs dépens, et ce n’est qu’un juste retour des choses.

Les agents de sûreté se battent pour une augmentation de salaire qui est une revendication commune à tous les salariés. Ils doivent avoir la solidarité de tous.





 

vendredi 16 décembre 2011

PSA : les fabricants de chômage

Communiqué de Nathalie Arthaud

1 900 suppressions de travailleurs en CDI en 2012, auxquelles s’ajoutent 3100 prestataires et intérimaires, soit un total de 5 000 emplois supprimés. Voici ce que prévoit la direction de PSA, comme l’a révélé ce matin la presse. Le plan de guerre du PDG Varin contre les travailleurs – qui prévoit la fermeture de trois usines après l’élection présidentielle - continue de se dérouler.

De l’argent, le groupe en a plein ses caisses : PSA a fait 1,1 milliard d’euros de profits l’an dernier et une marge opérationnelle de 1,15 milliard d’euros au premier semestre 2011. Il a 11 milliards de liquidités en caisse. Mais pour les actionnaires, il n’y en a jamais assez !

PSA prétend avoir des problèmes d’argent ? Si les véritables comptes de l’entreprise étaient rendus publics, ce mensonge éclaterait au grand jour. Il est vital pour les travailleurs, qui n’ont d’autres moyens de vivre que leur salaire et leur emploi, de lever le secret sur les comptes des entreprises et d’interdire les licenciements !
Nathalie Arthaud

lundi 12 décembre 2011

Nathalie Arthaud au Grand Journal de Canal + et sur I-télé


 Jeudi 15 décembre à 19h10

    Invitée de Christophe Barbier

    Jeudi 15 décembre à 07h45

    dimanche 11 décembre 2011

    Des écoles à Montconseil incendiées.

    Dix jours après l’incendie de l’école Langevin, la cantine de l’école de La Source, dans le quartier de Montconseil, a été détruite à son tour. Celle-ci sera fermée jusqu’en janvier. Cela fait le cinquième incendie contre des bâtiments municipaux depuis le début octobre. Actes de délinquances gratuits ? Vengeances contre l’institution scolaire ? Ou «représailles » pour des promesses électorales non tenues comme d'aucuns le pensent ? On ne peut exclure aucune hypothèse. 
    L'entrée de l'école La Source à Montconseil

    Mais le maire UMP de Corbeil, Bechter, copain de Dassault, n'attends pas. Il est déjà en campagne électorale et annonce la mise en place de la vidéosurveillance. Le « socialiste » Manuel Valls, maire d’Evry, réclame "plus de policiers" . Tout ce beau monde chasse sans complexe sur les terres de l’extrême-droite. Guéant, ministre de l’intérieur, avait, déjà promis une demi-compagnie de CRS pour « rétablir l’ordre » dans la cité des Tarterêts. 

    On connaît la chanson : la matraque pour les pauvres, les milliards pour les riches !

    Mais qui peut croire que cela changera le quotidien de la population laborieuse qui subit de plein fouet la crise économique ? Le baratin électoral ne change pas la vie. Le chômage massif : voilà l’ennemi ! Si on n’empêche pas les patrons de licencier, le gouvernement de nous prescrire des cures d’austérité, la misère continuera à se développer et avec son corollaire : la délinquance.

    samedi 10 décembre 2011

    Lutte ouvrière à votre rencontre

    La dernière Une du journal Lutte Ouvrière
    Dimanche 11 décembre à Corbeil-Essonnes de 9 h 30 à 12 h 00, les militants de Lutte Ouvrière seront sur le grand marché de Corbeil. 

    Vous pourrez venir discuter de l'actualité politique, de ce qu'il faudrait faire pour s’opposer à la politique d'austérité du gouvernement Fillon-Sarkozy et de bien d'autres choses encore. 

    A venir dans les médias avec Nathalie Arthaud

    Médias
    Les travailleurs n’ont pas à payer la crise du capitalisme !
     
     
    Attention : les horaires des émissions peuvent être modifiés indépendamment de notre volonté

    Quand les dirigeants européens brassent du vent

    Communiqué de Nathalie Arthaud

    Comme tous les sommets européens précédents, celui qui vient d’avoir lieu est qualifié de « sommet de la dernière chance ». La répétition des auto-congratulations après chacun de ces sommets serait simplement ridicule si, derrière le cirque médiatique, il n’y avait la crise et les menaces sur le sort des dizaines de millions d’exploités d’Europe. La rencontre entre chefs d’État a illustré le fait que l’Union européenne n’est en réalité qu’un conglomérat d’États qui cherchent à défendre, chacun, leur classe capitaliste nationale. C’est la jungle où les plus puissants, l’Allemagne et la France, imposent leur loi aux autres sans pour autant maîtriser les soubresauts de la finance et encore moins la crise.

    Réduction de l’offre de soins dans l’Essonne


    L’Agence Régionale de Santé a décidé de réduire à trois le nombre de centres hospitaliers qui désormais, dans l’Essonne, pourront accueillir des patients devant être opérés en urgence dans la nuit. Le projet initial ne devait en retenir qu’un seul : le futur CHSF de Corbeil Essonnes ! Mais la direction aurait finalement reculée.
    Rappelons qu’une récente enquête de l’ARS même conclut  déjà que quatre franciliens sur dix renoncent à des soins faute d’argent. Cette nouvelle restriction (en vigueur à partir de janvier 2012) risque encore de dégrader un peu plus la qualité et l’accès aux soins de la population.
    L’Agence régionale de santé est dirigée par l’ancien ministre socialiste Claude Evin. Celui-ci défend cette restriction en invoquant le faible nombre d’opérations la nuit. Mais personne n’est dupe : ces mesures de rentabilité sont directement liées à la politique d’austérité du gouvernement, quitte à sacrifier la santé des patients.

    mardi 6 décembre 2011

    La CAF d’Evry a rouvert ses portes. Mais les allocataires attendent toujours des heures dans le froid !


    La Caisse d’Allocations Familiales d’Evry vient de rouvrir ses portes, ce lundi 4 décembre. Rappelons que toutes les CAF de l’Essonne avaient été fermées pendant quinze jours pour résorber le retard. Le nombre de dossiers en souffrance serait passé de 42000 à 32000 à en croire la direction qui estime avoir atteint « son objectif » : « traiter les dossiers prioritaires »! On croit rêver. 

    Résultat l’accueil d’Evry a été pris d’assaut dès la première heure. Plus de trente mètres de file d’attente dans le froid. Certains allocataires sont arrivés deux en heure en avance. Des mères de famille avec leurs enfants ont attendus des heures debout, dans le froid et l’une d’entre elles à même fait un malaise. 


    Cette fermeture n’a finalement rien résolu. Les files d’attentes se reformées comme avant. Car le vrai problème à la CAF d’Evry, c’est le sous-effectif permanent des centres d’accueils. En 2002, la CAF de l'Essonne employait 650 salariés : il en reste à peu près 500 aujourd'hui ; tandis que l'afflux des allocataires ne cesse de croître notamment avec le RSA.  Plus d'allocataires, moins de personnel, l'équation est simple :  pressions de la direction sur les employés, heures supplémentaires imposées le samedi, stress permanent au travail pour les salariés et retard important dans les paiement des allocations, attente interminable aux guichets, accueil dans des conditions scandaleuses pour les allocataires.


    Derrière les dizaines de milliers de dossiers en souffrance, il y a des gens en chair et en os, des familles nombreuses, des mères célibataires, des chômeurs, qui ont un besoin urgent des ces allocations pour vivre à cause de la cherté de la vie.
    Alors pour résorber le retard de centaines de milliers de dossiers dans toutes les CAF, il faudrait un plan d’embauche massif de personnel permettant de le résorber rapidement et d’offrir un service public de qualité.

     Article du Parisien du 6 décembre 2012


    lundi 5 décembre 2011

    Grève du sous-traitant TFN de Renault-Lardy : le patron cède en partie aux revendications des grévistes

    Les salariés de TFN, sous-traitant de Renault, qui travaillaient à Renault Lardy, faisaient grève depuis quatre semaines (Cf. notre article du 1er décembre). Ils viennent de signer  un protocole de fin de conflit avec la direction. 

    Sur la principale revendication, la hausse des salaires : la direction a lâché une hausse de 64 à 73 euros pas mois selon les métiers. Sur la fin du travail du samedi : les grévistes ont obtenu entière satisfaction. Enfin une partie des heures de grève devrait être payé (prime de reprise correspondant à huit jours de grève).

    Conclusion : la lutte paye !

    samedi 3 décembre 2011

    Nathalie Arthaud à la télé

    France Culture : Le Journal de 12h30
    mardi 6 décembre à 12h30

    ATTENTION ! Les horaires des émissions peuvent être modifiés indépendamment de notre volonté

      vendredi 2 décembre 2011

      Sarkozy : un charlatan à court de boniments

      Communiqué de Nathalie Arthaud

      Il y a trois ans, quelques semaines après la faillite de Lehman Brothers qui a déclenché la crise en cours, Sarkozy annonçait à Toulon que le laissez-faire était fini et qu’il allait « moraliser le capitalisme financier ». Trois ans après, le capitalisme n’est pas plus « régulé » et les marchés pas moins puissants. Face à la crise de la dette, il nous explique maintenant qu’il faut aller vers une intégration européenne accrue. Mais cela fait 50 ans que les dirigeants européens parlent de fédéralisme, tout en étant incapables de surmonter les intérêts nationaux de leurs bourgeoisies respectives ! Quant aux trompettes nationalistes, elles ont vite été embouchées, de Marine Le Pen à Montebourg. Mais derrière ce bal des prétendants, il y a un parfait accord sur la volonté de laisser la direction des affaires au grand capital, qu’il soit français, allemand ou européen. Alors, non à l’Europe des banques et des spéculateurs ! Oui à l’Europe des travailleurs !

      Centre Hospitalier Sud Francilien : va-t-il enfin ouvrir ?

      Sans cesse repoussée, l’ouverture du Centre hospitalier Sud-Francilien devrait être effective en janvier 2012. C’est officiel. Jusqu’au prochain report ? A cheval entre Evry et Corbeil-Esonnes, cet hôpital doit regrouper sept établissements hospitaliers de l’Essonne. Rappelons que cet établissement à été construit dans le cadre d’un Partenariat Public privé (PPP) entre l’Etat et le groupe immobilier Eiffage. Celui-ci a avancé 350 millions d’euros pour la construction contre un loyer annuel de 40 millions d’euros, payé par la collectivité pendant trente ans ! 

      Cet hôpital est un gouffre financier qui coûte très cher à la collectivité. Outre le loyer exorbitant exigé, le coût ne cesse de grimper. Eiffage est responsable de milliers de malfaçons qui retarde l’ouverture de l’hôpital mais ne veut pas payer. Il réclame tout simplement la bagatelle de 170 millions d’euros supplémentaires (en septembre c’était 100). Ce n’est pas à la collectivité de payer. Aux actionnaires d’Eiffage de mettre la main à la poche. Preuve est faite que le PPP ne sert qu’à engraisser les requins du béton. La construction d’hôpitaux et d’écoles publiques doit être faite par l’Etat.

      Le Conseil Général soigne les patrons, pas les associations de prévention de la jeunesse

      Le Conseil Général de l’Essonne, a majorité socialiste, a décidé d’arrêter de subventionner l’association « Ugo Prev » qui est spécialisée dans la prévention de la jeunesse en difficulté. Celle-ci intervient sur les communes de Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette, Orsay et les Ulis. L’audit du Conseil Général conclut à une prétendue « activité insatisfaisante ». Si les subventions s’arrêtent, les douze salariés (éducateurs de rue) sont sous la menace d’un licenciement. C’est ce qu’affirme la CGT 91.

      Cela est à mettre en parallèle avec les centaines de milliers d’euros d’aides que le Conseil Général de l’Essonne a distribué aux grandes entreprises -sans aucune contrepartie- comme à Altis (ex-IBM)sur la commune de Corbeil : Il y a quelques années, Altis avait touché les aides pour « sauver l’emploi ». Cela ne l’avait pas empêché de multiplier les plans de licenciements… sans que le Conseil Général n’y trouve à redire.

      jeudi 1 décembre 2011

      Une société de nettoyage de Renault Lardy en grève pour une hausse des salaires et de l’embauche


      Les salariés de TFN, une société de nettoyage sous-traitante de Renault qui travaille sur le site de Renault , à Lardy, est en grève depuis près de trois semaines. Les 30 grévistes, sur les 36 présents sur le site, revendiquent l’arrêt du travail le samedi, l’augmentation de plusieurs primes, c’est-à-dire un meilleur salaire et surtout des embauches pour faire face à la charge de travail sans cesse croissante. 

      Mercredi 30 novembre, la direction de TFN a essayé de faire pénétrer dans l’enceinte de l’usine vingt salariés non-grévistes venus d’ailleurs. C’était pour « briser la grève » affirme la CGT de Renault Lardy. Une telle intervention n’a pu se faire sans l’aval de la direction de Renault. Cent cinquante salariés de Renault ont fait grève une heure, jeudi matin 1er décembre pour protester contre le gel des embauches à Renault. 

      TFN fait partie du Groupe Atalian, spécialisé, entre autres, dans le nettoyage et qui a fait un milliard de chiffre d’affaire. Des dizaines de groupes spécialisés dans la sous-traitance industrielle ont les mêmes pratiques anti-ouvrières. Ils ne peuvent agir de la sorte qu’avec la complicité des donneurs d’ordres comme Renault, à Lardy, ou bien comme la Snecma à Corbeil, où à Villaroche. 

      Dans toutes ces grandes entreprises, on retrouve les mêmes petites entreprises de nettoyage sous-traitantes qui sous-payent et surexploitent leurs salariés.

      mercredi 30 novembre 2011

      Quand Guéant et Sarkozy font les poubelles de l’extrême droite


      Il ne se passe pas un jour sans que Guéant, ministre de l'Intérieur et porte-flingue de Sarkozy, ne fasse une déclaration nauséabonde contre les travailleurs immigrés pour chasser sur les terres du Front National afin de siphonner les voix de l'électorat d'extrême-droite. Après Corbeil, la presse, hier, il sévissait à la préfecture du Val-de-Marne. Qu'il sache que nous sommes plus proche d'un travailleur immigré que d'un patron français !

      Communiqué de Nathalie Arthaud

      Le gouvernement est opposé au droit de vote des étrangers, qui pourtant travaillent et paient leurs impôts ici. Le ministre de l’Intérieur Guéant a aussi répété qu’il y aurait « trop d’étrangers en France ». Sa nouvelle trouvaille : la fraude qui ruine la Sécurité sociale, c’est la faute aux travailleurs immigrés. Il promet de mener la chasse à ces « fraudeurs étrangers », ceux qui toucheraient ici des allocations logement ou d’adulte handicapé, tout en passant quelques mois par an dans leur pays d’origine.

      Ces travailleurs étrangers ont passé une vie à se faire exploiter en France, pour le plus grand bonheur des patrons du BTP, de l’automobile ou de la restauration, et à verser des cotisations sociales. Le gouvernement veillera à ce qu’ils ne puissent jouir de leurs droits sociaux. Après la chasse aux sans-papiers, la chasse aux étrangers avec papiers. Lamentable !

      Marine Le Pen a remercié Claude Guéant de tels propos. C’était bien le moins. Anxieux de récupérer les voix lepénistes, les orduriers du gouvernement sont prêts à fouiller les égouts les plus nauséabonds.




      mardi 29 novembre 2011

      SNECMA : « "On ne travaillera pas jusqu’à 62 ans... et surtout on ne vieillira pas ensemble ! »


      Un métier pénible à Gennevilliers
      A la Snecma, usine d’aéronautique, où je travaille, on fabrique des moteurs d’avions, il existe un accord maison dit de « travaux pénibles » qui permet, en fonction de la pénibilité de certains métiers, de pouvoir partir en préretraite un, deux, voire cinq ans plus tôt, avec la garantie de toucher 70% de son salaire brut jusqu’à l’âge légal de la retraite. 

      Dans le cadre du renouvellement de l’accord, la direction a tenté d’exclure certains métiers, d’en baisser d’autres de catégorie (car il y a plusieurs catégories de pénibilités), et enfin, de diminuer la garantie de rémunération de 70 à 65 %. Voilà ce qui a provoqué la grogne, dans plusieurs secteurs à l’usine de Corbeil, et à Gennevilliers depuis plusieurs semaines. 

      Ici, à Corbeil, cela concerne essentiellement les secteurs dits des Fours, des Traitements Thermiques, du Grenaillage, mais aussi les soudeurs et les chaudronniers, par exemple. Les arrêts de travail et de débrayages se sont multipliés : il y a eu jusqu’à 200 grévistes à Corbeil (400 à Gennevilliers). 

      Lors d'un d'un précédent débrayage devant le siège
      Face à la mobilisation, la direction a cédé… concédant les 70% qui existait déjà ! Toutefois, sur notre site, à Corbeil, deux nouveaux métiers ont été inclus dans l’accord. Ce qui choque le plus, c’est que la Snecma dont les profits sont en hausse, remette en cause un accord qui, loin d’être parfait puisqu’il exclut ceux qui ont fait une carrière en 3 X 8, accorde un départ anticipé aux travailleurs dont le métier est reconnu pénible. 

      Ces attaques sont ressenties comme injustes et les revendications légitimes, aux yeux de tous, d’autant que la nouvelle réforme sur les retraites oblige à rester à l’usine jusqu’à 62 ans ! Voilà ce qui ne passe pas.

      Manifestation

      Samedi 3 décembre 2011 
      Manifestation contre le chômage et la précarité
      Lors de la manifestation de l'an dernier, le samedi 4 décembre 2010

      Manifestation à Paris, 


      à l’appel de la 


      CGT Chômeurs et précaires.

      Rendez-vous à 13h30 

      Place Gambetta, 


      devant la mairie du XXe


      M° GAMBETTA

      lundi 28 novembre 2011

      Les fauteurs de misère du gouvernement

      Communiqué de Nathalie Arthaud

      Le chômage a encore augmenté en octobre, a annoncé hier le ministre Bertrand. Et les Restos du Cœur commencent aujourd’hui leur campagne : ils devraient distribuer des repas à plus de 900 000 personnes, un chiffre en augmentation constante depuis 2008.

      Comment pourrait-il en être autrement ? Chaque semaine, des grandes entreprises annoncent de nouveaux plans de licenciements. 

      Et face à la crise, le gouvernement n’en a eu que pour les capitalistes, sous forme de subventions, d’avantages fiscaux et de suppressions de charges. En revanche, les travailleurs n’ont eu droit qu’à l’austérité. Et l’Etat lui-même est le premier des licencieurs, que ce soit dans l’éducation, sinistrée par les suppressions de postes, ou dans les hôpitaux, où le manque de personnel est dramatique. Alors le gouvernement est un sinistre pompier pyromane. Pour réduire le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous, sans perte de salaire !

      NB : Ce ne sont pas moins de 15 centres qui sont ouverts dans le département de l'Essonne, de Corbeil, à Dourdan, en passant par Etampes, Ballancourt et bien d'autres villes encore. Ce qui témoigne de la pauvreté qui s'accroît dans le département. 



      dimanche 27 novembre 2011

      Semaine du handicap à SAFRAN : derrière le blabla, un chômage qui progresse

      A l’occasion de la semaine nationale pour l’Emploi des Personnes Handicapées, Safran redouble de communication pour apparaître comme l’employeur modèle en la matière, affichant le chiffre de 1579 travailleurs handicapés sous contrat. Ramené aux 54 000 employés que le groupe revendique, cela ne représente que 2, 6% des effectifs. Safran ne fait donc que respecter la loi qui, en France. Cela lui permet par ailleurs de toucher des aides publiques. Celles-ci sont en hausse !

      Mais, lorsqu’on mesure la baisse importante des effectifs du groupe, on constate que c’est autant de travailleurs handicapés que Safran laisse au chômage. Pour les travailleurs handicapés, le chômage s'est accru s’est durci (trois fois plus élevé pour eux que pour le reste des travailleurs). Il n’y a donc pas de quoi se vanter. A Corbeil, la direction est bien incapable d’attribuer des postes allégés à tous les  travailleurs souffrant de handicap, compte tenu de la baisse des effectifs !

      Ainsi, derrière les grands discours de circonstance, la réalité s’est durcie pour tous les travailleurs, handicapés ou pas !


      samedi 26 novembre 2011

      Droit de vote aux immigrés, à toutes les élections !


      Communiqué de Nathalie Arthaud

      Dessin de Tardi pour les sans-papiers
      Sarkozy vient de déclarer à nouveau son opposition au droit de vote des immigrés et son parti, l’UMP, distribue sur le sujet depuis mardi un tract aux relents franchement lepénistes . « Le droit de voter, prétend Sarkozy, doit demeurer un droit attaché à la nationalité française. » Quelle hypocrisie ! Les spéculateurs qui dictent leur politique aux États, qui font et défont les gouvernements, personne ne leur demande leur nationalité ! Ils ont pourtant mille fois plus de pouvoir qu’aucun électeur n’en aura jamais.

      Le Parti socialiste a, quant à lui, remis le droit de vote des immigrés dans son programme. Comment le croire ? En 1981, la proposition figurait déjà au programme de Mitterrand, toujours promise, et jamais appliquée par un Parti Socialiste au pouvoir trop couard pour prendre cette mesure élémentaire.

      Lutte Ouvrière est évidemment favorable sans condition au droit de vote des immigrés à toutes les élections : pour paraphraser le slogan des sans-papiers en lutte :« Ils vivent ici, ils bossent ici, ils votent ici ! ». Mais j’affirme en même temps qu’avec ou sans carte d’électeur, les travailleurs auront un poids bien plus décisif que celui que leur donnera un bulletin de vote en luttant côte à côte, toutes origines et toutes nationalités confondues, contre leur ennemi commun, la bourgeoisie capitaliste.


      vendredi 25 novembre 2011

      Des embauches à la Caisse d'Allocations Familiale sont nécessaires

      Une simple affiche pour avertir les allocataires



      Depuis le lundi 21 novembre, les différents centres d’accueils de la Caisse d’Allocations familiales (CAF) sont fermés dans les villes de l’Essonne : Evry, Corbeil-Essonnes, Les Ulis, Arpajon, sans oublier Massy. La fermeture devrait durer jusqu’au 2 décembre. La raison de cette décision ? Un retard important dans le traitement des dossiers des allocataires  et la prise en charge du RSA dont les bénéficiaires seraient de plus en plus nombreux ! Sous prétexte de résorber le retard, la direction de la CAF ne trouve rien de mieux que de fermer les centres d’accueils ouverts au public.

      Entre les files d’attente interminables depuis des mois, le parcours du combattant pour la moindre attestation, voilà maintenant que l’on claque la porte au nez des usagers, tandis que les employés de la Caf sont surchargés de travail. C'est là l'une des conséquences de la politique gouvernementale qui se traduit toujours par toujours moins de service public.

      Pourtant, il y aurait une solution toute simple pour résorber le retard des dossiers, accueillir les allocataires dans de bonnes conditions : embaucher du personnel en nombre suffisant. Ce ne sont pas les chômeurs qui manquent.

      jeudi 24 novembre 2011

      Guéant-Dassault aux Tarterêts : la visite express des hypocrites

      De nouveaux heurts ont eu lieu entre policiers et jeunes des Tarterêts, le mercredi 23 novembre. Il en a pas fallu plus pour que Guéant, le ministre de l'Intérieur, battant la campagne pour Sarkozy, flanqué de Serge Dassault, fassent une visite express aux Tarterêts, ce jeudi 24 novembre au matin, dénonçant la violence des jeunes, promettant une demi-compagnie de CRS supplémentaire pour faire régner l'ordre dans cette cité touchée par le chômage. 

      Des policiers aux Tarterêts
      Quelle bande d'hypocrites ! Guéant appartient à un gouvernement dont la politique, depuis cinq ans, a consisté a donné des milliards aux plus riches, à accepter les plans de licenciements massifs et à ce titre est responsable de l'effondrement du niveau de vie des classes populaires, du naufrage de la jeunesse qui ne trouve pas d'emploi et sombre dans le chômage. C'est cette situation d'appauvrissement qui finit par produire la délinquance. Et ce n'est pas une demi-compagnie de CRS supplémentaire qui réglera le problème du quartier et du chômage des jeunes !

      Certes, il y a des délinquants aux Tarterêts. Mais ils sont une minorité. La grande majorité sont des travailleurs, des chômeurs, surtout étrangers, qui tous les jours se heurtent à l'arrogance et au mépris des forces de l'ordre (on se souvient comment en juin dernier, elles ont tiré au flash ball blessant une fillette). 

      Bechter, Dassault et Guéant 
      Et quel écœurement de voir, un Dassault milliardaire, se pavaner -quelques heures- dans ce quartier pauvre, aux côtés du ministre de l'Intérieur, son ami de l'UMP,  alors qu'il est l'un des principaux responsable du pourrissement de la situation.

      Pas seulement parce qu'il sénateur membre du parti au pouvoir. Mais parce qu'il a préféré faire de la démagogie promettant  des emplois à la jeunesse du quartier, lorsqu'il était maire de la ville. Il a courtisé ces bandes de jeunes désœuvrés, confondant  jeunes et délinquants. Il a fait preuve de largesses financières à des associations douteuses au lieu de s'attaquer au problème du chômage. On se souvient comment il avait offert plusieurs centaines de milliers d'euros à un "jeune du quartier", affirmant qu'il faisait ce qu'il voulait de son argent !

      Une vrai politique pour lutter contre le chômage des jeunes consisterait à créer des milliers d'emplois notamment dans les services publics qui font cruellement défaut dans le quartier, et permettre ainsi à toute la population de sortir de la misère. Elle consisterait à rénover le quartier en embauchant les chômeurs dont nombreux sont des ouvriers qualifiés. Elle consisterait à construire des logements sociaux de qualité à bon marché au lieu de livrer la ville à la spéculation immobilière.

      Mais pour se faire, il faudrait interdire les licenciements dans les grandes entreprises qui font des bénéfices comme à Altis, contraindre à l'embauche massive dans des entreprises comme la SNECMA, bref, à prendre l'argent là où il est, à commencer par celui du patron milliardaire Dassault et de ses actionnaires !

      mercredi 23 novembre 2011

      Dassault "Grand Mécène" ? Surtout patron milliardaire !

      Le ministre de la culture a décerné des médailles de « Grand Donateur » et de « Grand Mécène » à une brochette d’individus riches et d’industriels prospères dont… Serge Dassault. Le journal Le Figaro a fait l’éloge de ces capitaines d’industries philanthropes et amoureux des "Arts et des Lettres" et notamment celle de Serge Dassault. Celui-ci  se serait distingué pour avoir « financé personnellement la restauration de deux églises et contribué à l’édification d’une mosquée ». La bonne blague !

      Le Figaro à oublier de dire au passage que les deux églises de Corbeil ont reçu plusieurs centaines de milliers d’euros de subvention d’argent public de la mairie… dont l'actuel magistrat n’est autre que Bechter, l’ancien bras droit de Dassault. Et comme ce dernier est également propriétaire du Figaro  on comprend mieux les louanges tressés par le plumitif de service : on ne mord pas la main de celui qui vous nourrit !

      Dassault n’est pas seulement un « philanthrope », qui peut être d'autant plus généreux qu'il a amassé sa fortune en exploitant les ouvriers tout en bénéficiant des largesses des commandes de l’Etat français qui ont fait sa fortune.

      En tant que maire, il s’est surtout illustré par la gestion calamiteuse de Corbeil-Essonnes, ville qu’il a littéralement livrée à la spéculation immobilière, accroissant les dettes de la ville, aujourd’hui l’une des plus endettées de France. Il est responsable également du naufrage financier du Centre Hospitalier du Sud Francilien dont il a soutenu la création. 

      Mais on ne peut  attendre du Figaro qu'il nous dise toute la vérité sur Dassault  et l’ensemble de son œuvre !

      mardi 22 novembre 2011

      Un conseil municipal à « rallonges »…

      Un conseil municipal bien long, avec un record de 50 points à l’ordre du jour ! Des votes importants pour le quotidien des habitants, comme la suppression de la crèche supplémentaire prévue dans le futur quartier de « la montagne des glaises », qui va être l’occasion de déplacer et dégrader le statut de la crèche « des Galopins ».
       Et comme d’habitude, un conseil marqué par les nombreuses rallonges budgétaires dont la majorité s’est faite désormais spécialiste pour fignoler ses projets immobiliers et travaux de restauration de bâtiments anciens. Deux points parmi ceux-ci : 

      Argent privé pour le privé. Argent public pour le public.

       Ainsi, ce sont 200 000 euros supplémentaires que la mairie livre au chantier de l’église Saint Etienne et 40 000 pour St Spire. Et on est loin désormais du sauvetage de bâtiments historiques qui menacerait de tomber en ruine, puisqu’on va par exemple payer 2000 euros le remplacement d’un panneau d’affichage… Je ne suis pas défavorable à l’entretien de monuments et de bâtiments anciens. Mais dans le cas des églises –lieux de culte-, il serait normal que les autorités ecclésiastiques financent ces travaux de restauration sur leurs propres fonds. Et si le "denier du culte" ou "les deniers de l’Église" ne suffisent pas, il y a toujours les banquiers du Vatican dont les coffres sont pleins.

      Dans une période où le gouvernement n’a de cesse d’évoquer la crise pour diminuer tous les budgets sociaux utiles à la population, ce n'est pas normal que la majorité UMP de Corbeil-Essonnes pioche dans les finances publiques pour entretenir le patrimoine de l’église catholique et servir de publicité au mécénat de Serge Dassault. La dernière édition du mensuel de la ville en témoigne : elle se paye le culot de traiter le sujet en vantant les dons privés du milliardaire marchand d’arme et d’annoncer une messe inaugurale pour la restauration de la cathédrale ! 
      Je continue à penser et à défendre l'idée que cet argent serait bien plus utile pour financer les écoles publiques.

      Une affaire d'escroquerie immobilière

      Le maire continue à jouer au maître d’école lors des conseils municipaux. Cependant, il s’est retrouvé bien embarrassé pour évoquer une affaire immobilière dont les médias commencent à parler dans la presse locale. En effet, une affaire d’escroquerie a permis de vendre des pavillons sur des terrains non constructibles, rue du Tir.

      Comment un pavillon a-t-il pu voir le jour sans permis de construire ? Mystère ? Dans une ville livrée à la spéculation immobilière et où le moindre mètre carré vaut de l'or, force est de constater que certains ne s’embarrassent pas toujours de la légalité pour faire du profit. Plusieurs fois alertée par les riverains, et même directement averti par une de ses adjointes, le maire n’a pas daigné donner suite à ces appels.

      Aujourd’hui, la Municipalité prétend attaquer le notaire mais plusieurs plaintes devraient, en bonne justice, pouvoir remonter jusqu’à l’ancienne équipe Dassault qui avait à charge de surveiller le statut et la constructibilité de ce terrain.

      lundi 21 novembre 2011

      Empêcher les licencieurs de nuire !


      Manifestation des ouvriers de PSA à Paris
      Après PSA, la Société générale, la BNP, c’est Areva qui se prépare à jeter dehors des milliers de travailleurs, selon les informations de l’AFP : il pourrait y avoir jusqu’à 2900 suppressions de postes dans le groupe nucléaire, qui a pourtant fait quelque 880 millions d’euros de profits en 2010.
      Naturellement, Areva dément… et le ministre des grands patrons, Éric Besson, a ressorti le discours qu’il a tenu il y a huit jours sur PSA, en changeant juste le nom de l’entreprise, pour expliquer que tout va pour le mieux et qu’il n’y a rien à craindre. Mais qui peut les croire !

      Non contents d’exercer leur dictature sur toute la société, ces licencieurs veulent encore que soient protégées leurs décisions secrètes et crient au scandale quand une agence de presse les divulgue avant l’heure.

      Il faut non seulement interdire les licenciements, mais aussi supprimer le secret des affaires.

      dimanche 20 novembre 2011

      Non à la taxe sur les mutuelles. Un ministre chahuté dans l'Essonne


      Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, lors de la visite du plateau de Saclay, le 10 novembre dernier, a été hué par des plusieurs dizaines d'étudiants de l’UNEF en colère, syndicat étudiant, lui reprochant la taxe sur les mutuelles, car celle-ci restreint l’accès aux soins des étudiants. 


      Il faut savoir qu’aujourd’hui près de 20% d’étudiants n’ont pas de mutuelle et 34% renoncent même à se soigner, faute d’argent. Aujourd’hui, de nombreux étudiants sont dans une situation de pauvreté et il n’est pas rare d’en voir certains aller au Secours Populaire ou aux Restos du cœur. Les étudiants en colère réclament une taxation des profits des grandes firmes pharmaceutiques. 


      Cette taxe sur les mutuelles étudiantes –et les mutuelles tout court- est injuste et inadmissible.

      dimanche 13 novembre 2011

      SAFRAN /SAGEM : se mobiliser pour contrecarrer la politique du gouvernement et de la direction

      Manifestation des salariés devant le siège de Sagem
      Ces dernières semaines, les travailleurs de la Sagem de plusieurs villes se sont mobilisés contre les plans du gouvernement et de leur direction. A Argenteuil comme dans d’autres villes, ils ont manifestés leur mécontentement. Rappelons que le site de Sagem Sécurité Défense de Saint-Pierre-du-Perray, à deux pas de Corbeil, est directement concerné par ces manoeuvres patronales. Les salariés mobilisés de Sagem ont pu constater que le Conseil d'Administration extraordinaire du groupe Safran avait été annulé. C’est le résultat de leur mobilisation.


      Les Echos, un journal économique, que l'on suppose bien renseigné, écrit à propos du projet contre lequel sont mobilisés les salariés : "Rapprochement Safran-Thalès, arrière toute". Le journal évoque également les déclarations à l'emporte-pièce de Nicolas Sarkozy au dernier salon de l'aéronautique : "Les guéguerres franco-françaises doivent cesser. Dans la bonne humeur et sur la base du volontariat. Si ce n'est pas le cas, ce sera toujours dans la bonne humeur, mais sur la base d'instructions".


      Pour les travailleurs du groupe, la méfiance reste à l’ordre du jour car rien de bon ne peut venir du gouvernement et de nos directions. Et la mobilisation a montré que les salariés de SAGEM ne sont pas près de se laisser faire.

      samedi 12 novembre 2011

      Le prochain cercle Léon Trotsky

      Afghanistan, Pakistan : 

      toute une région déstabilisée par l’impérialisme

      Vendredi 18 novembre 2011 

      20 h 30 Espace Paris-Est Montreuil
      128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)

      Métro : Robespierre - ligne 9

      Consulter le plan d'accès        

      Participation aux frais : 3 euros
      Deux cartes pour mieux comprendre les conflits dans la région.



      vendredi 11 novembre 2011

      11 novembre 1918 : la fin d’une sale guerre impérialiste



      "Putain de Guerre" de Tardi
      L’armistice du 11 novembre 1918 marque la fin des combats en Europe occidentale d’un conflit qui fit au total dix millions de morts, sans compter les millions de blessés, de mutilés, d'infirmes.


      Cette guerre fut le produit des rivalités coloniales, économiques et politiques des grandes puissances capitalistes pour se repartager le monde, ses marchés et ses matières premières.


      Elle fut imposée aux peuples par les gouvernements, les banquiers et les marchands de canons. Pour défendre leurs intérêts, et au nom de la patrie et du nationalisme, les grandes puissances envoyèrent au massacre, pendant quatre ans, toute une génération de jeunes. L'écrivain Anatole France disait : "on croit mourir pour la patrie mais on meurt pour les industriels", c'est-à-dire les banquiers et les marchands de canons.


      Manifestations d'ouvriers et de soldats pendant la révolution russe


      Cette boucherie sans précédent dans l'histoire engendra des mutineries, notamment celle du Chemin des Dames, en France, après l'offensive meurtrière d'avril 1917, des révoltes, un peu partout,  et la révolution en Russie où le prolétariat arracha le pouvoir en octobre 1917.


      Cette date du 11 novembre est d'ailleurs directement liée aux mutineries en Allemagne. Les dirigeants allemands avaient pris des contacts en vue de pourparlers de paix dès le mois d'octobre 1918. Mais c'est la mutinerie des marins de Kiel, le 4 novembre, puis leur extension dans tout le pays qui permis au futur spartakiste Karl Liebknecht de faire proclamer "la République socialiste allemande" après que les ouvriers se soient emparés du palais impérial à Berlin le 10 novembre. 

      De toutes ces révoltes et révolutions, il n'en est jamais question dans les commémorations officielles célébrées par les élus de droite ou de gauche. 

      C'est pourtant l'essentiel dont il faut se souvenir du point de vue des exploités.