mercredi 31 octobre 2012

La valse à 35 temps


35 heures ou pas 35 heures ? Jean-Marc Ayrault a soufflé le chaud puis le froid ces derniers jours, déclarant ne pas écarter l’idée de supprimer cette référence sur la durée légale du travail, avant de jurer ses grands dieux qu’il n’avait jamais dit ni pensé une chose pareille.
Les nouvelles contorsions d’Ayrault face aux attaques fournies de la droite qui fait feu de tout bois s’inscrivent dans un feuilleton presque quotidien qui commence à être lassant.
Le patronat et la droite dénoncent depuis des années les 35 heures, prétendant que c’est à cause d’elles, et à cause de ce qu’ils appellent « le coût du travail » qu’ils n’embaucheraient pas. Sauf qu’avec les exonérations de charges, les 35 heures ne leur coûtent rien.

jeudi 25 octobre 2012

UN NOUVEAU CONSEIL AGITE



Le Conseil Municipal de lundi dernier n’aura été que de courte durée.

Alors qu’une trentaine de personnels des écoles assistés de parents d’élèves souhaitaient se faire entendre pour protester contre la suppression de deux postes d’ATSEM, JP Bechter fermait le dialogue en leur demandant d’attendre la fin de l’ordre du jour. Au préalable, le maire avait reçu en délégation quelques personnels pour leur confirmer que la municipalité cherchait à faire des économies en ne renouvelant pas tous les postes. Et comme tout bon patron, Bechter n’envisage pas les économies autrement qu’en sacrifiant des salariés. 

       Pourtant, ces personnels sont essentiels au bon fonctionnement de l’école car ce sont eux qui prennent en charge individuellement les élèves pour qui ils sont les premiers référents. Leur importance est d’autant plus forte que les classes sont nombreuses à accueillir jusqu’à 30 élèves. Chaque professeur des écoles doit donc pouvoir s’appuyer sur la présence d’un autre adulte qui connaît bien les enfants pour dispenser les tâches d’enseignement.  

      Comme Bechter n’autorisait pas une prise de paroles des personnels mobilisés, j’ai, comme toute l’opposition, quitté la salle pour protester. Au même moment, un autre groupe d’une quinzaine de jeunes animant vraisemblablement une salle de sport à Saint Germain lés Corbeil, allait voir directement le maire en écartant au passage les tables devant eux. Policiers nationaux et municipaux ont dû s’associer au service d’ordre musclé de la mairie pour faire face au groupe. Les parents d’élèves dont certains avaient emmené leurs enfants ont été choqués de constater l’ambiance tendue et  malsaine qui aurait pu tourner à des affrontements plus graves. 

        En tout cas un nouveau conseil tout en tension ou le maire s’est illustré par sa morgue vis-à-vis de personnels qui n’ont pas dit leur dernier mot.

mercredi 24 octobre 2012

PSA : Quand l’État arrose les licencieurs

Communiqué de Nathalie Arthaud
 
     Cinq à sept milliards d’euros ! C’est la somme que l’État est prêt à débloquer pour garantir les prêts de la banque PSA Finance. Il a suffi que la direction du groupe PSA pleure misère et fasse état, non de difficultés, mais d’un risque de difficultés pour sa banque, pour qu’aussitôt le gouvernement ouvre le robinet.
    Le groupe PSA s’apprête à licencier 8 000 travailleurs, à fermer l’usine d’Aulnay-sous-Bois, à supprimer 1 400 postes dans celle de Rennes… Et le gouvernement le remercie, avec l’argent des contribuables. À supposer que la banque PSA Finances soit vraiment en difficulté (ce qui est plus que douteux alors que le PDG de PSA dit disposer d’une « sécurité financière » de 12 milliards d’euros), la moindre des choses serait que le gouvernement s’oppose à tout licenciement avant d’octroyer le moindre centime.
     Au lieu de cela, Montebourg demande poliment à PSA de bien vouloir sauver quelques centaines d’emplois… sur 8 000 ! Ce que, ce mercredi matin, la direction du groupe a dédaigneusement refusé.
     Ce gouvernement qui se prétend socialiste montre, une fois de plus, dans quel camp il se trouve. Il garantit les profits des actionnaires de PSA, mais pas les emplois des ouvriers.


 

mardi 16 octobre 2012

CERCLE LEON TROTSKY SUR LA GUERRE D'ALGERIE

Le prochain Cercle Léon Trotsky
Il aura pour sujet :
Il y a 50 ans, la fin de la guerre d’Algérie : la fin du colonialisme mais pas de l’oppression
vendredi 16 novembre 2012 - 20h30Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)
Métro : Robespierre - ligne 9
 
 
Participation aux frais : 3 euros

mercredi 10 octobre 2012

Communiqué Lutte Ouvrière après les manifestations du 9 Octobre

Des dizaines de milliers de travailleurs ont manifesté aujourd’hui pour affirmer que seule la lutte collective peut payer

Les manifestations d’aujourd’hui ont montré qu’il y a dans ce pays des dizaines de milliers de travailleurs conscients que face au patronat, seule la lutte collective peut payer, et que face à un gouvernement de gauche, ils ne resteront pas l’arme au pied.Contre le chômage, la seule mesure efficace du point de vue des travailleurs est l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires. Et il faudra un mouvement général de l’ensemble de la classe ouvrière pour imposer cela.Aujourd’hui, ceux qui se sont mobilisés sont minoritaires, mais leur mobilisation est un gage pour l’avenir. Car il est certain que, dans cette période d’aggravation de la crise, l’avidité du patronat et la couardise du gouvernement vis-à-vis des ces patrons petits et grands, pousseront inévitablement les travailleurs à se défendre collectivement et massivement. Et alors, les travailleurs seront en position d’imposer les mesures vitales pour eux face à la crise. 
Nathalie Arthaud