samedi 28 janvier 2012

José KINKELA : hommage à un militant disparu

J'étais ce matin à l'enterrement de José Kinkela, militant communiste des Tarterêts, avec des centaines de personnes comme l'on pouvait s'y attendre. Connu surtout pour son implication dans l'amicale des locataires du Logement Français dans le quartier, il était pour moi le militant du Parti Communiste qui impose le respect, malgré les divergences politiques qui nous différencie. Je reviendrais sur les réfections que  suscite la mort de José, en particulier au-travers la prise de parole de Bruno Piriou lors de cette cérémonie. Mais trouvez ci-après copie du mail que j'ai envoyé aussitôt en réponse à la section du PCF de Corbeil qui venait de m'apprendre sa mort cette semaine.
Pour les camarades de Lutte Ouvrière de Corbeil, et en mon nom, que la famille, les proches et les camarades du PCF qui l’ont apprécié sachent que le décès de José nous éprouve. Je garderais longtemps la mémoire de l’Assemblée des locataires cette rentrée qui s’est tenue sur la place du marché, pour organiser la manifestation auprès du Logement français … Déjà très diminué par sa maladie, il avait toute la persuasion nécessaire à faire avancer encore une fois l’organisation de toutes les bonnes volontés présentes pour exprimer l’intérêt collectif.
Respect au militant.
Quelques semaines plus tard, au sortir d’un de ses séjour à l’hôpital je crois, je croisais José par hasard dans un fast-food du quartier. Il était de sortie avec ses enfants. Je n’avais pas l’intention de troubler sa satisfaction d’un moment qu’il devait goûter avec bonheur, mais il a un peu insisté pour me présenter chacun d’eux, fièrement, et un peu gravement.
José avait cru bon de partager avec moi un peu de son intimité.  Le plus honoré des deux n’était pas celui qu’on croit….
Respect à l’homme.
Jean CAMONIN
Militant de Lutte Ouvrière, conseiller municipal de l’opposition.

mercredi 25 janvier 2012

Encore des privatisations de services à la Mairie

Le conseil municipal hier soir a annoncé l'extension du secteur privé dans deux secteurs des services municipaux :  
    - l'entretien des voies publiques va passer pour une partie plus grande qu'aujourd'hui à une société privée, Aubane.

    - la restauration scolaire va être l'objet d'un appel d'offre pour mise en place progressive, dès la prochaine rentrée, d'une privatisation du service des repas  dans les restaurants scolaires de la ville.

Dans les deux cas, pour quelles conséquences pour le personnel, titulaire et contractuel de la ville, et quel service rendu aux usagers ?

Au cours du conseil, M. Bechter a vanté les mérite du "plus bel hôpital de France" qui a vu les premières installations de malades aujourd'hui... On voit que le modèle que représente cet hôpital, un moyen de faire des bénéfices pour de grandes entreprises avec l'argent et le service public fait école.

J'ai évidement protesté et voté contre ces décisions, mais surtout le personnel municipal concerné tout juste informé ne restera sûrement pas sans réaction. Je l'encouragerais et le soutiendrais par tous les moyens possibles.





samedi 21 janvier 2012

Meeting de Nathalie Arthaud le 3 février à Montreuil


SNECMA : Les salariés de la maintenance Optéor en grève pour les salaires

Snecma - Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et Corbeil (Essonne)
Les salariés de l’entreprise sous-traitante Optéor ont fait 4 jours de grève pour réclamer des augmentations de salaire. La direction a dû lâcher 46 euros mensuelle pour tous, une prime de nuisance particulière de 46 euros mensuelle pour les grévistes, une prime exceptionnelle de 250 euros à l’ensemble des salariés de Corbeil et de Gennevilliers, l’étalement des jours de grève sur quatre mois.

Le compte n’y est pas, mais il reste que, sous la contrainte de la grève, le patron a su trouver de l’argent alors qu’il disait ne pas en avoir. Cette lutte a resserré les liens et la solidarité, elle a permis de relever la tête, et dans l’avenir cela comptera. Les salariés de Gennevilliers et de Corbeil sont fiers d'avoir participer à cette grève qui était la toute première pour certains.

mardi 17 janvier 2012

Les prochains rendez-vous de Nathalie Arthaud

Meetings en région parisienne
Les travailleurs n’ont pas à payer la crise du capitalisme !
avec Nathalie Arthaud Nathalie
À venir dans les médias

La xénophobie façon Claude Guéant

UN COMMUNIQUE DE NATHALIE ARTHAUD
 
Je m’élève contre les propos scandaleux du ministre de l’Intérieur Claude Guéant, que l’on devrait plutôt appeler « ministre de la chasse aux voix du Front National ». Commentant ce matin l’évolution des chiffres de la délinquance, Guéant a expliqué la hausse des cambriolages en mettant en cause « des gens venus d’Europe de l’est et d’Europe centrale ».

En désignant ouvertement les immigrés comme responsables des cambriolages, Guéant se met au niveau des discussions de comptoir sur « les étrangers qui viennent voler le pain des Français ». C’est lamentable.

Quant aux capitalistes et aux banquiers « bien Français », ils n’ont pas besoin de prendre dans les caisses de l’Etat puisque celui-ci leur offre généreusement des milliards. Ce qui ne les empêche pas de jeter à la rue des dizaines de milliers de travailleurs, de ruiner des régions entières. Ce sont en un mot des délinquants infiniment plus nuisibles que le pire des cambrioleurs, mais ni Guéant, ni Sarkozy, ni personne de leur clique n’a quoi que ce soit à redire contre eux.

lundi 16 janvier 2012

Scop Hélio Corbeil : ce n’est pas aux travailleurs de mettre la main à la poche !

A l’imprimerie Hélio, le sort des travailleurs est laissé aux mains du tribunal de Commerce qui, le 6 février prochain, devra statuer sur la validité du plan de reprise par une Scop (société coopérative de production). La CGT a en effet poussé à ce qu’une reprise financée par les primes de licenciement des travailleurs se fasse sous forme de coopérative ouvrière. Le Front de Gauche fait d’ailleurs l’éloge des Scop. En attendant cette décision, le mandataire financier réclame pas moins d’un million d’euros pour le rachat du seul terrain de l’entreprise !

Lorsqu’une entreprise ne rapporte pas assez aux yeux de ses propriétaires, ceux ci se désengagent. Les subventions que ces derniers ont pu toucher de l’Etat, les profits qu’ils ont encaissés pendant des années sont sur leurs comptes en banques. Mais l’Etat ne leur demande rien et surtout pas de rembourser. Il exerce en revanche un chantage à la reprise faisant reposer tous les risques sur les seuls travailleurs dont les indemnités de licenciement seraient ainsi placées sur le tapis du casino capitaliste…!

La fausse-bonne idée qui consisterait à faire cotiser les travailleurs pour tenter de survivre avec ce dont les patrons ne veulent plus, conduit en réalité à une impasse. Avec cette « solution », les travailleurs se répartiraient à tous les coups la misère tandis que les capitalistes garderaient les profits.

Aussi dans le cadre du système actuel, où la logique est celle du profit, où dominent les grands groupes financiers et industriels, croire –ou faire croire- que les Scop –de quelques dizaines, voire quelques centaines de salariés- sont une solution pour sauver l’emploi, faire survivre une entreprise, alors qu’il y a des millions de chômeurs dans le pays, est un leurre.
 
Les travailleurs n'ont pas à revendiquer la gestion des entreprises en faillite, mais celle de toute la société, afin de mettre l'économie au service de la collectivité tout entière et non de quelques groupes financiers.

Chômage partiel à Altis : aux actionnaires de payer

Moins de deux ans après le plan de licenciement qui a vu le départ de 400 salariés, la direction d’Altis (ex IBM) a annoncé lors d’un CE extraordinaire la fermeture durant 10 jours de l’entreprise, du 23 mars au 3 avril prochain. Elle justifie sa décision par une baisse des commandes qui serait le contrecoup de la catastrophe de Fukushima. La ficelle est un peu grosse. Cette décision a contraint les travailleurs du site à poser d’ores et déjà  leurs jours de congés et RTT. Le bluff orchestré par le gouvernement, le sénateur, le maire sur la reprise de l’entreprise par Yazid Sabeg et sa viabilité, s’effondre aujourd’hui. Cela n’a rien changé aux sorts des salariés.

Le chômage partiel, c’est une manière pour les actionnaires d’Altis de faire payer la crise aux travailleurs. On parle toujours de « chômage partiel », de « baisse des salaires », jamais de « profits partiels », ni de « dividendes partagés ». Pourtant les actionnaires ont les moyens de faire des sacrifices tellement ils se sont engraissés ces dernières décennies avec les aides publiques.

Prendre sur les dividendes des actionnaires pour maintenir notre emploi et nos salaires afin de faire vivre nos familles, voilà notre politique.

vendredi 13 janvier 2012

Enquête sur le temps de travail : une provocation de plus contre le monde du travail !

Communiqué de Nathalie Arthaud

Le rapport publié hier prétendant que « les Français travaillent trop peu » est une véritable provocation. La ficelle est énorme : ce rapport, opportunément sorti à quelques jours du « sommet social », permet à la droite d’emboucher les trompettes de la lutte contre les 35 heures.
 
Ce sont les mêmes qui expliquent que les travailleurs en France coûtent trop cher, mais ne voient rien à redire aux profits démesurés des actionnaires, qui osent dire que les travailleurs ne travaillent pas assez… Ils se comportent, cette fois encore, comme des valets à l’égard de ceux qui sont les véritables parasites : les grands capitalistes. De ceux-là, on ne peut pas dire qu’ils ne travaillent « pas assez », vu qu’ils ne font rien de leur dix doigts, n’ayant à faire que l’effort de toucher leurs dividendes.

Le patronat et la droite osent réclamer un allongement du temps de travail, alors même que des millions de travailleurs sont au chômage !

J’affirme au contraire que la seule solution pour que ce ne soient pas les travailleurs qui payent le prix de la crise, c’est de diminuer le temps de travail, sans réduire les salaires, autant qu’il le faudra pour que le travail soit réparti entre tous.


 

 

Evry : Non à l’expulsion de Mehmet

Hier, 150 lycéens ont manifestés devant la préfecture d’Evry pour protester contre l’expulsion programmée de Mehmet, un de leur camarade kurde sans papiers qui étudie au lycée à Evry.

Ils ont reçu le soutien de plusieurs lycéens d'Evry et de Ris-Orangis ainsi que celles des militants RESF, de la CGT Education de la FSU de l’Essonne. Âgé de vingt ans, Mehmet, est en France depuis bientôt trois ans. La préfecture a rejeté par deux fois sa régularisation. Aujourd’hui, il attend  la décision du Tribunal administratif de Versailles .

Le gouvernement a déjà expulsé plus de 33 000 étrangers en situation irrégulière, soit 5000 de plus que le quota qu’il s’était fixé. Cette expulsion est scandaleuse et ne doit pas avoir lieu. 

La police de Guéant, le ministre de l’Intérieur fait du zèle et continue son sale boulot. Hier, elle s’en prenait aux Roms de Viry, aujourd’hui, elle ordonne à un jeune kurde, scolarisé, de quitter le  territoire. Il y a quelques jours, elle expulsait un père de famille chinois, M. Mo, à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, qui vivait et travaillait en France depuis plus de dix ans, laissant seuls, sans ressources, sa femme et ses enfants scolarisés, qui eux, sont français !

Quand s’arrêtera donc cette spirale infernale d'expulsions xénophobes du gouvernement Sarkozy ? Mehmet doit pouvoir étudier à Evry. 

Lutte Ouvrière de l’Essonne réclame l’arrêt de sa procédure d’expulsion.

mardi 10 janvier 2012

Non aux expulsions de familles Roms


Viry-Châtillon

Le préfet de l’Essonne devait expulser, ce mercredi 11 janvier, des familles Roms (45 adultes et 17enfants) qui occupent actuellement l’ancienne gendarmerie désaffectée de Viry-Châtillon. Bien que le gouvernement ait déjà expulsé plus de 33 000 étrangers (soit 5000 de plus que prévu), il n'en a jamais assez et continue de traquer les immigrés. A chaque fois, il, désigne les étrangers, avec ou sans papiers, comme des boucs émissaires afin de glaner quelque voix supplémentaires du côté de l’extrême-droite. 

Cette fois-ci face à la mobilisation des associations dont l’Association de Solidarité en Essonne aux Familles Roumaines(ASEFRR de Serge Guichard), du maire (PG) de Viry, du PC, et aux nombreuses protestations venues de toutes parts, la Préfecture de l'Essonne a  dû surseoir à l’expulsion. Pour combien de temps encore ? Mais il ne faut  pas se réjouir trop vite car il ne s'agit  que d'un report . La vigilance est nécessaire. 

Lutte Ouvrière dénonce la politique systématique de traque aux étrangers orchestrée par le gouvernement Guéant-Sarkozy.

Centre carcéral surpeuplé : un traitement inhumain


Fleury Mérogis

L’observatoire international des prisons l’a dénoncé dans un rapport récent : les prisons françaises sont surpeuplées. 3379 détenus pour 2563 places chez les hommes, 302 détenues pour 259 places chez les femmes à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Cette situation est insupportable pour les détenus mais aussi pour les salariés des prisons.

L’Education est un droit pour tous et non pour une minorité

Evry
Un projet d'un Internat dit "d'Excellence" devrait voir le jour dans le collège "Le Village" à Évry. Le futur internat devrait ouvrir ses portes en septembre 2012, compter sept élèves, au départ, et une quarantaine d’ici 2015. Coût de cette opération : 1 680 000 euros, financé moitié par l’Etat et moitié par le Conseil général de l’Essonne, à majorité socialiste ! Cela correspond à 40 000 euros par élève.

Parallèlement, le gouvernement supprime les postes d’enseignants par centaines dans l’académie de Versailles (80 000 en cinq ans sur le territoire national), détruit les Rased (professeurs des écoles spécialisés pour les élèves en difficultés dans le primaire), gonfle les effectifs dans les classes de collèges et de lycées, dégrade les conditions d'enseignement des élèves et de travail des professeurs.

Que le gouvernement Fillon-Sarkozy cherche à mettre en place une «école élitiste », relayée par l’Inspection Académique sur le terrain, c’est dans la logique des choses.Qu’il soit soutenu par le conseil général socialiste et par Manuel Valls, maire d’Evry, l’un des principaux soutiens du candidat François Hollande, cela en dit long sur la politique des socialistes en matière d’éducation.

L’Education est un droit pour tous. L’argent public doit servir à tous les jeunes en âge d’être scolarisé et non à une minorité triée sur le volet fût-elle d’excellence !

lundi 9 janvier 2012

Taxe sur les transactions financières : le bluff ridicule de Sarkozy

Un communiqué de Nathalie Arthaud

Sarkozy prétend instaurer une taxe sur les transactions financières d’ici au mois de février. Qu’il évoque cette mesure à cent jours de l’élection présidentielle, alors que, pendant ses cinq ans de présidence, il en a été l’adversaire, en dit long sur sa sincérité. Mais quand bien même Sarkozy aurait vraiment l’intention et les moyens de créer cette taxe, qu’est-ce que cela changerait ? La taxe Tobin est un prélèvement ridiculement bas, ayant pour prétention de réguler un peu la finance tout en ne faisant pas mal aux financiers. Aujourd’hui, le gouvernement hésite d’ailleurs sur le nombre de zéros après la virgule : pour ne pas être trop douloureuse aux riches, faut-il une taxe de 0,5%, de 0,05% voire, comme le proposait Kouchner en 2009, de … 0,005% ?

Leur lâcheté devant les puissants est écœurante ! Tous ces gens ne font pas autant de manières quand il s’agit d’augmenter la TVA, le gaz, le train, la CSG ou les sodas – c’est-à-dire quand ils décident de frapper les classes populaires.

Pour empêcher les spéculateurs de nuire, il faudra bien autre chose qu’une taxe ridicule. Il faudra les exproprier et les placer sous le contrôle de la population. Mais de telles décisions – pourtant vitales pour sauver la société du marasme – ne seront prises ni par un Sarkozy, ni par un Hollande.

mercredi 4 janvier 2012

Relaxe immédiate pour Xavier Mathieu !

Ma camarade Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière, était présente ce matin à la manifestation organisée à Amiens par le Comité de lutte des travailleurs de Continental-Clairoix à l’occasion du procès en appel voulu par le pouvoir pour faire condamner Xavier Mathieu.

Xavier Mathieu victime de l'acharnement du gouvernement
Motif  ? Il a refusé de se prêter à un prélèvement ADN.

C’est la 5ème fois que l’un des travailleurs de Continental se retrouve sur le banc des accusés alors que les seuls qui auraient dû rendre des comptes à la société sont à chercher du côté de la direction de Continental qui a volé l’emploi et les salaires de milliers de salariés pour faire prospérer ses profits.

Lors d'une précédente manifestation des Conti


L'acharnement du gouvernement contre les militants ouvriers a déjà été désavoué devant les tribunaux. En voulant ce nouveau procès, le gouvernement montre sa haine de la classe ouvrière qui se bat. Il veut faire payer aux salariés de Continental le fait de s’être battus contre leur licenciement en 2009, de s'être fait respecter.

En tant que militant syndical, et militant politique à Lutte Ouvrière, je suis solidaire du combat des Conti. Je réclame la relaxe immédiate de Xavier Mathieu et proteste contre l’acharnement judiciaire dont sont victimes les travailleurs en lutte  !