jeudi 29 décembre 2011

Sur le blog de Nathalie Arthaud

Chapeau aux travailleurs de la sûreté aérienne en grève !

Mardi 27 décembre 2011

La grève des agents de sûreté s’est ter­mi­née sur l’obten­tion d’une prime annuelle de 1000 €. C’est loin des 200 € d’aug­men­ta­tion de salaire de base qui étaient reven­di­qués et cette prime est assor­tie de condi­tions telles que tous les sala­riés n’y auront pas droit inté­gra­le­ment. Les gré­vis­tes n’ont donc pas obtenu entière satis­fac­tion, mais leur lutte montre qu’il est tou­jours plus effi­cace de se battre que de bais­ser les bras. Et au-delà de cette avan­cée maté­rielle – qui abou­tit pour cer­tains pres­que à un 13e mois – cette lutte est une vic­toire morale arra­chée face à un patro­nat arro­gant et un gou­ver­ne­ment aux ordres des patrons.

La lutte paie, pas la résignation

Lutte Ouvrière n°2265 du 30 décembre 2011
Éditorial
Dans son prêche de Noël, le pape a fait un vœu, pieux cela va sans dire, en appelant à la paix. Et pourtant les conflits armés n'ont pas été moins nombreux, ni moins meurtriers cette année, alimentés directement ou pas par les grandes puissances qui préservent les intérêts des grosses sociétés présentes dans des pays qui sont souvent d'ex-colonies. Des sociétés qui veulent continuer à y exploiter les richesses et les peuples. Les budgets militaires se maintiennent à des niveaux élevés partout. Les profits des marchands d'armes qui ont pignon sur rue restent prospères.

vendredi 23 décembre 2011

Fillon au secours de Dassault ou quand l'Etat assure la fortune de l'avionneur

Dassault n'arrive pas à vendre son avion militaire, le Rafale. L'avion coûte cher et personne n'en veut. Il n'a jamais réussi à en vendre un seul à l'étranger. Récemment, un des ministres du gouvernement Sarkozy-Fillon, Longuet, a émis l'idée d'arrêter la production du Rafale d'ici... 2030. Pas de quoi paniquer. Et pourtant, début décembre, Fillon, le premier ministre, est monté au créneau et s'est révélé un défenseur actif des intérêts du groupe Dassault, allant jusqu'à vanter « l'efficacité » de l'avion pendant la dernière guerre de Libye. Dans les bombardements des populations civiles de Syrte et de Tripoli ?

Le Premier ministre a même fait du zèle, se transformant en VRP des intérêts de l'avionneur milliardaire au Brésil. Sans succès à vrai dire. En fait, depuis des décennies, seul l'Etat français a acheté des Rafales contribuant ainsi à faire la fortune du Groupe Dassault, naguère sous Mitterrand, Chirac, et aujourd'hui sous Sarkozy.

Dassault est un patron privé qui s'est enrichi grâce aux commandes publiques de l'Etat.

Aéroports : non aux briseurs de grève en uniforme

Communiqué de Nathalie Arthaud

Des grévistes à Roissy
Au nom de Lutte Ouvrière, je condamne fermement le projet du gouvernement d’envoyer la police et la gendarmerie jouer le rôle de briseurs de grève dans les aéroports. Les salariés de la sûreté aéroportuaire, payés 1100 ou 1300 euros pour un travail épuisant et des horaires impossibles, sont non seulement dans leur droit lorsqu’ils se mettent en grève pour exiger 200 euros d’augmentation, mais ils montrent à tous les salariés du pays la voie à suivre.

Mardi 20 décembre, les patrons du secteur ont affirmé que les revendications des grévistes étaient « irréalistes » car les marges de ces entreprises « seraient proches de zéro ». Une entreprise comme Brink’s est un trust international, dont la seule filiale française réalise 460 millions de chiffre d’affaires. Ses patrons veulent faire croire aux salariés qu’ils ne gagnent pas d’argent ? Dans ce cas, qu’ils ouvrent leurs comptes, qu’ils permettent aux salariés d’aller vérifier eux-mêmes combien touchent les actionnaires, les hauts cadres, à combien se monte la fortune des propriétaires de ces groupes.

On verrait alors que de l’argent, il y en a pour augmenter les salaires – chez Brink’s ou ICTS comme ailleurs.


lundi 19 décembre 2011

Soutien à la grève des agents de sûreté dans les aéroports !

COMMUNIQUE DE NATHALIE ARTHAUD
 
Au nom de Lutte Ouvrière, je tiens à apporter tout mon soutien aux agents de sûreté qui se sont mis en grève la semaine dernière dans plusieurs aéroports. Malgré les pressions de leurs directions et la forte présence policière, notamment à Roissy, ils continuent la grève pour protester contre les bas salaires et les conditions de travail déplorables : horaires impossibles, travail parfois sept jours sur sept, temps partiels imposés, absence de salles de repos ou de cantine… Ils réclament 200 euros d’augmentation, et ils ont mille fois raison.

Les perturbations que cette grève a entraînées montrent, une fois de plus, que sans les travailleurs, rien ne fonctionne. Les patrons des sociétés de sécurité et des compagnies aériennes l’apprennent à leurs dépens, et ce n’est qu’un juste retour des choses.

Les agents de sûreté se battent pour une augmentation de salaire qui est une revendication commune à tous les salariés. Ils doivent avoir la solidarité de tous.





 

vendredi 16 décembre 2011

PSA : les fabricants de chômage

Communiqué de Nathalie Arthaud

1 900 suppressions de travailleurs en CDI en 2012, auxquelles s’ajoutent 3100 prestataires et intérimaires, soit un total de 5 000 emplois supprimés. Voici ce que prévoit la direction de PSA, comme l’a révélé ce matin la presse. Le plan de guerre du PDG Varin contre les travailleurs – qui prévoit la fermeture de trois usines après l’élection présidentielle - continue de se dérouler.

De l’argent, le groupe en a plein ses caisses : PSA a fait 1,1 milliard d’euros de profits l’an dernier et une marge opérationnelle de 1,15 milliard d’euros au premier semestre 2011. Il a 11 milliards de liquidités en caisse. Mais pour les actionnaires, il n’y en a jamais assez !

PSA prétend avoir des problèmes d’argent ? Si les véritables comptes de l’entreprise étaient rendus publics, ce mensonge éclaterait au grand jour. Il est vital pour les travailleurs, qui n’ont d’autres moyens de vivre que leur salaire et leur emploi, de lever le secret sur les comptes des entreprises et d’interdire les licenciements !
Nathalie Arthaud

lundi 12 décembre 2011

Nathalie Arthaud au Grand Journal de Canal + et sur I-télé


 Jeudi 15 décembre à 19h10

    Invitée de Christophe Barbier

    Jeudi 15 décembre à 07h45

    dimanche 11 décembre 2011

    Des écoles à Montconseil incendiées.

    Dix jours après l’incendie de l’école Langevin, la cantine de l’école de La Source, dans le quartier de Montconseil, a été détruite à son tour. Celle-ci sera fermée jusqu’en janvier. Cela fait le cinquième incendie contre des bâtiments municipaux depuis le début octobre. Actes de délinquances gratuits ? Vengeances contre l’institution scolaire ? Ou «représailles » pour des promesses électorales non tenues comme d'aucuns le pensent ? On ne peut exclure aucune hypothèse. 
    L'entrée de l'école La Source à Montconseil

    Mais le maire UMP de Corbeil, Bechter, copain de Dassault, n'attends pas. Il est déjà en campagne électorale et annonce la mise en place de la vidéosurveillance. Le « socialiste » Manuel Valls, maire d’Evry, réclame "plus de policiers" . Tout ce beau monde chasse sans complexe sur les terres de l’extrême-droite. Guéant, ministre de l’intérieur, avait, déjà promis une demi-compagnie de CRS pour « rétablir l’ordre » dans la cité des Tarterêts. 

    On connaît la chanson : la matraque pour les pauvres, les milliards pour les riches !

    Mais qui peut croire que cela changera le quotidien de la population laborieuse qui subit de plein fouet la crise économique ? Le baratin électoral ne change pas la vie. Le chômage massif : voilà l’ennemi ! Si on n’empêche pas les patrons de licencier, le gouvernement de nous prescrire des cures d’austérité, la misère continuera à se développer et avec son corollaire : la délinquance.

    samedi 10 décembre 2011

    Lutte ouvrière à votre rencontre

    La dernière Une du journal Lutte Ouvrière
    Dimanche 11 décembre à Corbeil-Essonnes de 9 h 30 à 12 h 00, les militants de Lutte Ouvrière seront sur le grand marché de Corbeil. 

    Vous pourrez venir discuter de l'actualité politique, de ce qu'il faudrait faire pour s’opposer à la politique d'austérité du gouvernement Fillon-Sarkozy et de bien d'autres choses encore. 

    A venir dans les médias avec Nathalie Arthaud

    Médias
    Les travailleurs n’ont pas à payer la crise du capitalisme !
     
     
    Attention : les horaires des émissions peuvent être modifiés indépendamment de notre volonté

    Quand les dirigeants européens brassent du vent

    Communiqué de Nathalie Arthaud

    Comme tous les sommets européens précédents, celui qui vient d’avoir lieu est qualifié de « sommet de la dernière chance ». La répétition des auto-congratulations après chacun de ces sommets serait simplement ridicule si, derrière le cirque médiatique, il n’y avait la crise et les menaces sur le sort des dizaines de millions d’exploités d’Europe. La rencontre entre chefs d’État a illustré le fait que l’Union européenne n’est en réalité qu’un conglomérat d’États qui cherchent à défendre, chacun, leur classe capitaliste nationale. C’est la jungle où les plus puissants, l’Allemagne et la France, imposent leur loi aux autres sans pour autant maîtriser les soubresauts de la finance et encore moins la crise.

    Réduction de l’offre de soins dans l’Essonne


    L’Agence Régionale de Santé a décidé de réduire à trois le nombre de centres hospitaliers qui désormais, dans l’Essonne, pourront accueillir des patients devant être opérés en urgence dans la nuit. Le projet initial ne devait en retenir qu’un seul : le futur CHSF de Corbeil Essonnes ! Mais la direction aurait finalement reculée.
    Rappelons qu’une récente enquête de l’ARS même conclut  déjà que quatre franciliens sur dix renoncent à des soins faute d’argent. Cette nouvelle restriction (en vigueur à partir de janvier 2012) risque encore de dégrader un peu plus la qualité et l’accès aux soins de la population.
    L’Agence régionale de santé est dirigée par l’ancien ministre socialiste Claude Evin. Celui-ci défend cette restriction en invoquant le faible nombre d’opérations la nuit. Mais personne n’est dupe : ces mesures de rentabilité sont directement liées à la politique d’austérité du gouvernement, quitte à sacrifier la santé des patients.

    mardi 6 décembre 2011

    La CAF d’Evry a rouvert ses portes. Mais les allocataires attendent toujours des heures dans le froid !


    La Caisse d’Allocations Familiales d’Evry vient de rouvrir ses portes, ce lundi 4 décembre. Rappelons que toutes les CAF de l’Essonne avaient été fermées pendant quinze jours pour résorber le retard. Le nombre de dossiers en souffrance serait passé de 42000 à 32000 à en croire la direction qui estime avoir atteint « son objectif » : « traiter les dossiers prioritaires »! On croit rêver. 

    Résultat l’accueil d’Evry a été pris d’assaut dès la première heure. Plus de trente mètres de file d’attente dans le froid. Certains allocataires sont arrivés deux en heure en avance. Des mères de famille avec leurs enfants ont attendus des heures debout, dans le froid et l’une d’entre elles à même fait un malaise. 


    Cette fermeture n’a finalement rien résolu. Les files d’attentes se reformées comme avant. Car le vrai problème à la CAF d’Evry, c’est le sous-effectif permanent des centres d’accueils. En 2002, la CAF de l'Essonne employait 650 salariés : il en reste à peu près 500 aujourd'hui ; tandis que l'afflux des allocataires ne cesse de croître notamment avec le RSA.  Plus d'allocataires, moins de personnel, l'équation est simple :  pressions de la direction sur les employés, heures supplémentaires imposées le samedi, stress permanent au travail pour les salariés et retard important dans les paiement des allocations, attente interminable aux guichets, accueil dans des conditions scandaleuses pour les allocataires.


    Derrière les dizaines de milliers de dossiers en souffrance, il y a des gens en chair et en os, des familles nombreuses, des mères célibataires, des chômeurs, qui ont un besoin urgent des ces allocations pour vivre à cause de la cherté de la vie.
    Alors pour résorber le retard de centaines de milliers de dossiers dans toutes les CAF, il faudrait un plan d’embauche massif de personnel permettant de le résorber rapidement et d’offrir un service public de qualité.

     Article du Parisien du 6 décembre 2012


    lundi 5 décembre 2011

    Grève du sous-traitant TFN de Renault-Lardy : le patron cède en partie aux revendications des grévistes

    Les salariés de TFN, sous-traitant de Renault, qui travaillaient à Renault Lardy, faisaient grève depuis quatre semaines (Cf. notre article du 1er décembre). Ils viennent de signer  un protocole de fin de conflit avec la direction. 

    Sur la principale revendication, la hausse des salaires : la direction a lâché une hausse de 64 à 73 euros pas mois selon les métiers. Sur la fin du travail du samedi : les grévistes ont obtenu entière satisfaction. Enfin une partie des heures de grève devrait être payé (prime de reprise correspondant à huit jours de grève).

    Conclusion : la lutte paye !

    samedi 3 décembre 2011

    Nathalie Arthaud à la télé

    France Culture : Le Journal de 12h30
    mardi 6 décembre à 12h30

    ATTENTION ! Les horaires des émissions peuvent être modifiés indépendamment de notre volonté

      vendredi 2 décembre 2011

      Sarkozy : un charlatan à court de boniments

      Communiqué de Nathalie Arthaud

      Il y a trois ans, quelques semaines après la faillite de Lehman Brothers qui a déclenché la crise en cours, Sarkozy annonçait à Toulon que le laissez-faire était fini et qu’il allait « moraliser le capitalisme financier ». Trois ans après, le capitalisme n’est pas plus « régulé » et les marchés pas moins puissants. Face à la crise de la dette, il nous explique maintenant qu’il faut aller vers une intégration européenne accrue. Mais cela fait 50 ans que les dirigeants européens parlent de fédéralisme, tout en étant incapables de surmonter les intérêts nationaux de leurs bourgeoisies respectives ! Quant aux trompettes nationalistes, elles ont vite été embouchées, de Marine Le Pen à Montebourg. Mais derrière ce bal des prétendants, il y a un parfait accord sur la volonté de laisser la direction des affaires au grand capital, qu’il soit français, allemand ou européen. Alors, non à l’Europe des banques et des spéculateurs ! Oui à l’Europe des travailleurs !

      Centre Hospitalier Sud Francilien : va-t-il enfin ouvrir ?

      Sans cesse repoussée, l’ouverture du Centre hospitalier Sud-Francilien devrait être effective en janvier 2012. C’est officiel. Jusqu’au prochain report ? A cheval entre Evry et Corbeil-Esonnes, cet hôpital doit regrouper sept établissements hospitaliers de l’Essonne. Rappelons que cet établissement à été construit dans le cadre d’un Partenariat Public privé (PPP) entre l’Etat et le groupe immobilier Eiffage. Celui-ci a avancé 350 millions d’euros pour la construction contre un loyer annuel de 40 millions d’euros, payé par la collectivité pendant trente ans ! 

      Cet hôpital est un gouffre financier qui coûte très cher à la collectivité. Outre le loyer exorbitant exigé, le coût ne cesse de grimper. Eiffage est responsable de milliers de malfaçons qui retarde l’ouverture de l’hôpital mais ne veut pas payer. Il réclame tout simplement la bagatelle de 170 millions d’euros supplémentaires (en septembre c’était 100). Ce n’est pas à la collectivité de payer. Aux actionnaires d’Eiffage de mettre la main à la poche. Preuve est faite que le PPP ne sert qu’à engraisser les requins du béton. La construction d’hôpitaux et d’écoles publiques doit être faite par l’Etat.

      Le Conseil Général soigne les patrons, pas les associations de prévention de la jeunesse

      Le Conseil Général de l’Essonne, a majorité socialiste, a décidé d’arrêter de subventionner l’association « Ugo Prev » qui est spécialisée dans la prévention de la jeunesse en difficulté. Celle-ci intervient sur les communes de Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette, Orsay et les Ulis. L’audit du Conseil Général conclut à une prétendue « activité insatisfaisante ». Si les subventions s’arrêtent, les douze salariés (éducateurs de rue) sont sous la menace d’un licenciement. C’est ce qu’affirme la CGT 91.

      Cela est à mettre en parallèle avec les centaines de milliers d’euros d’aides que le Conseil Général de l’Essonne a distribué aux grandes entreprises -sans aucune contrepartie- comme à Altis (ex-IBM)sur la commune de Corbeil : Il y a quelques années, Altis avait touché les aides pour « sauver l’emploi ». Cela ne l’avait pas empêché de multiplier les plans de licenciements… sans que le Conseil Général n’y trouve à redire.

      jeudi 1 décembre 2011

      Une société de nettoyage de Renault Lardy en grève pour une hausse des salaires et de l’embauche


      Les salariés de TFN, une société de nettoyage sous-traitante de Renault qui travaille sur le site de Renault , à Lardy, est en grève depuis près de trois semaines. Les 30 grévistes, sur les 36 présents sur le site, revendiquent l’arrêt du travail le samedi, l’augmentation de plusieurs primes, c’est-à-dire un meilleur salaire et surtout des embauches pour faire face à la charge de travail sans cesse croissante. 

      Mercredi 30 novembre, la direction de TFN a essayé de faire pénétrer dans l’enceinte de l’usine vingt salariés non-grévistes venus d’ailleurs. C’était pour « briser la grève » affirme la CGT de Renault Lardy. Une telle intervention n’a pu se faire sans l’aval de la direction de Renault. Cent cinquante salariés de Renault ont fait grève une heure, jeudi matin 1er décembre pour protester contre le gel des embauches à Renault. 

      TFN fait partie du Groupe Atalian, spécialisé, entre autres, dans le nettoyage et qui a fait un milliard de chiffre d’affaire. Des dizaines de groupes spécialisés dans la sous-traitance industrielle ont les mêmes pratiques anti-ouvrières. Ils ne peuvent agir de la sorte qu’avec la complicité des donneurs d’ordres comme Renault, à Lardy, ou bien comme la Snecma à Corbeil, où à Villaroche. 

      Dans toutes ces grandes entreprises, on retrouve les mêmes petites entreprises de nettoyage sous-traitantes qui sous-payent et surexploitent leurs salariés.