jeudi 31 mars 2011

Au Conseil Municipal hier : Budget 2011, Travail du dimanche...

Le Conseil Municipal d’hier a été l’occasion pour l’opposition de relever les limites et insuffisances du budget prévu pour 2011. L’endettement très important de la ville (2 000 euros par habitant, soit 50% de plus que la moyenne nationale) condamne une partie du budget au désendettement et retarde nombre de réalisations qui sont pourtant essentielles à la population : maintien et rénovations des infrastructures publiques, notamment des écoles, travaux de voiries, transports…

Par ailleurs, le maire a insisté lourdement sur « l’énormité de la masse salariale » représentée par les salaires des personnels comme si l’essentiel des services dispensés par les dispositifs communaux ne passaient pas par l’action quotidienne des personnels de la ville. Il est sans doute difficile pour Mr Bechter de voir dans les salariés communaux autre chose qu’une immense « charge » pour les finances de la commune mais lorsqu’on connaît les grilles des salaires du personnel municipal dont un quart provient de contrats précaires, on mesure l’indécence de ce genre de discours.

Le maire est resté flou sur les conditions d’emprunt de la ville pour son fonctionnement. Il a assuré que les emprunts à taux variable contractés sous l’ère Dassault passeraient à taux fixe mais on ne sait rien des frais que cela peut engendrer. Pas plus de clarté pour évoquer les causes de la hausse des sinistres dans la ville dont le coût pour la collectivité s’alourdit. « La grande maison de verre » que n’a cessé d’évoquer Monsieur le maire pour parler de la mairie de Corbeil Essonnes a sans doute pour certains sujets les vitres teintées et épaisses.

Dans ce cadre de budget serré, les choix de l’équipe municipale actuelle d’attribution des subventions aux associations a été l’occasion de nombreuses interrogations et critiques…

Sur la question des impôts locaux, j’ai pu dénoncer la charge très lourde qu’ils représentent pour les budgets des habitants
contre l’autosatesficit du maire sur le sujet.

Enfin, j’ai aussi, une nouvelle fois, critiqué et voté contre l’autorisation du travail le dimanche pour un magasin de la zone commerciale Exona. C’est une loi décidée par Sarkozy, en 2007, au nom du fameux « travailler plus pour gagner plus », qui permet aux Conseils Municipaux d’autoriser pour certains magasins le travail du dimanche. Sur commande du MEDEF, la droite avait élargi le nombre d’entreprises ayant la possibilité d’ouvrir leurs activités le dimanche. La décision avait été justifiée à l’époque par la création d’emplois que cela susciterait : aucune des 6 demandes déjà passées au Conseil à Corbeil n’a créé un seul emploi, même à temps partiel. Les salariés voient simplement l’allongement de leur amplitude de présence dans l’entreprise avec un salaire qui, sur la base du SMIC, reste faible. La loi actuelle, de façon hypocrite, conditionne le travail du dimanche pour le salarié par un accord préalable entre les deux parties. Comme si, dans une période de chômage de masse, une quelconque égalité pouvait exister entre l’employeur (qui sait qu’il trouvera nécessairement quelqu’un pour occuper le poste) et le salarié (qui recherche coûte que coûte un emploi) pour nourrir les siens.

mercredi 30 mars 2011

Hôpital Sud Francilien : Le secteur public au service… des grands groupes capitalistes

L'hôpital public vache à lait des entrepreneurs privés

La construction du nouvel hôpital installée entre Evry et Corbeil Essonnes traîne en longueur : les coûts pour la collectivité seront à l’évidence astronomique. Un rapport de la cour des comptes, rendu public le mois dernier, évalue en effet  le montant du remboursement par la population à près de 1,2 milliards d’euros alors que la construction de l’ouvrage n’a coûté au groupe Eiffage que 344 millions d’euros.

Cette somme colossale sera versée sous forme de loyer annuel : environ 40 millions pendant 30 ans ! Non content de s’assurer ainsi une rente en or, le groupe Eiffage réclame plus de 100 millions d’euros à la direction de l’hôpital faisant valoir des retards dus à des choix contradictoires dans la construction. Voilà un promoteur qui ne recule devant rien pour s’engraisser sur notre dos. Les grands bétonneurs profitent de la manne publique pour s’enrichir. C’est ce qu’on appelle sans doute pudiquement le « partenariat public-privé » !

mardi 29 mars 2011

Manifestation pour la défense de la Santé

Hôpitaux Ile-de-France

« Notre santé en danger » : Manifestations le 2 avril 
La « Coordination des hôpitaux et maternités de proximité » lance l’initiative de manifestations régionales le 2 avril dans tout le pays devant les sièges des nouvelles Agences Régionales de Santé, qui ont succédé, avec la loi Bachelot, aux anciennes Agence Régionales de l’Hospitalisation.

L’appel déclare : « Après des années d’une politique de réduction des moyens et de réformes successives, la mise en place de par la loi Hôpital Patient Santé Territoire, des Agences Régionales de Santé (ARS) accélère la privatisation de notre système de santé. Pour le service public cela se traduit par des fermetures de services, fusions d’hôpitaux et réductions de personnels...Cela aboutit à de véritables déserts médicaux, dans les secteurs urbains comme à la campagne. La permanence des soins est menacée ».
Cette initiative, à laquelle s’associe Lutte Ouvrière, a reçu de très nombreux soutiens.


Lutte Ouvrière n°2225 du 25 mars 2011

Hôpital Georges-Clemenceau - Champcueil -  (Essonne) 
Contre les menaces de fermeture, le personnel se mobilise 
L'hôpital Georges-Clemenceau, spécialisé en gériatrie, compte plus de sept cents membres du personnel soignant. Situé en pleine campagne, au milieu d'un parc, il est doté de chambres aménagées récentes améliorant l'autonomie des patients.(...)

lundi 28 mars 2011

Cercle Léon Trotsky

Le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour sujet :  

Aux origines, lointaines et proches,
de la révolte dans les pays arabes.


VENDREDI 1er AVRIL 2011
    
Espace Paris-Est Montreuil - 128, rue de Paris 
Montreuil (Seine-Saint-Denis) - Métro : Robespierre (ligne 9) - PAF : 3 euros


Départ collectif en voiture ou en train depuis Corbeil-Essonnes. 
Contactez-nous si vous souhaitez vous rendre à cette conférence.