vendredi 18 octobre 2013

Dassault peut aller se rhabiller ! Il ne fera pas taire Mediapart !

Le patron milliardaire qui s'est "acheté " une mairie, "acheté" des voix,  "acheté" un journal,   pensait en attaquant Mediapart en justice faire qu'une bouchée du journal en ligne et interdire de publication les enregistrements clandestins qui le mettent en cause, l'accusant comme ayant acheter des voix pour se faire élire, et faire élire ses successeurs.

jeudi 17 octobre 2013

Vive la révolte des lycéens contre les expulsions !

Dans une vingtaine d’établissements parisiens et dans quelques villes de province, des lycéens se sont mobilisés pour dénoncer les expulsions de lycéens, dont celles de Leonarda et de Khatchik, survenues il y a peu.  Ce qui semblait normal à un ministre de l’Intérieur socialiste et à bien des responsables socialistes a révolté les lycéens. Les mêmes droits pour tous, le droit à l’éducation pour tous, avec ou sans papiers, leur semblent une évidence.

Aujourd'hui, Manuel Valls chasse sur le terrain de l'extrême-droite xénophobe. 

Quand il était maire d'Evry, il s'était déjà illustré dans ses attaques contre les camps de Roms. Des agissements que nous avions condamnés en leur temps. 

Les lycéens ont raison de protester contre les expulsions de jeunes étrangers scolarisés par un ministre de l'intérieur "socialiste" digne successeur de Guéant, ministre de l'Intérieur sarkozyste. Ils ont raison de se battre contre ces expulsions révoltantes.



Je suis solidaire et soutiens la lutte des lycéens parisiens contre les expulsions comme je suis d'ores et déjà solidaire des lycéens de l'Essonne qui décideront de se joindre au mouvement de protestation dès demain vendredi 18 octobre.


Jean Camonin, conseiller municipal de Lutte Ouvrière à Corbeil-Essonnes






La sordide chasse aux sans-papiers et aux Roms menée par le gouvernement PS
L’arrestation de Léonarda, une collégienne rom kosovar, pendant une sortie scolaire, suivie de son expulsion avec sa mère et ses cinq frères et sœurs, est profondément scandaleuse. Cette élève de 15 ans vivait en France depuis quatre ans et dix mois, avec ses frères et sœurs et ses parents. Léonarda, dont la famille demandait l’asile en France, ne demandait qu’à mener ici une vie ordinaire, à l’inverse des propos xénophobes du ministre de l’Intérieur sur les Roms qui n’auraient pas « vocation à s’intégrer ».

Je m’associe à la protestation des personnels du collège de Léonarda et du Réseau éducation sans frontières. Cette rafle et ces expulsions sordides rappellent qu’en matière de chasse aux sans-papiers, Valls vaut Hortefeux et Guéant, et que Hollande vaut Sarkozy. Tous courent après le Front national ; mais au lieu de le combattre, ils lui font la courte échelle.

Il y a quelques jours, les dirigeants européens, français compris, versaient des larmes de crocodile sur les centaines de migrants naufragés de Lampedusa et de Malte. La réalité est qu’ils transforment l’Europe en une forteresse que les migrants fuyant la misère, la faim, la dictature voire la guerre, ne peuvent tenter de gagner qu’au péril de leur vie. C’est une politique inhumaine et criminelle.

Nathalie Arthaud, porte-parole nationale de Lutte Ouvrière

Des vidéos des manifestations lycéennes sur le site du journal Le Monde

Suivre le link ci-dessous

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/17/manifestations-devant-des-lycees-de-paris-apres-l-expulsion-de-leonarda_3497030_3224.html

ARTICLE DU JOURNAL LE MONDE

Des lycéens manifestent à Paris contre les expulsions d'enfants scolarisés

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le | Par
Pour protester contre les expulsions de Leonarda, collégienne kosovare remise à la police le 9 octobre lors d'une sortie scolaire, et de Khatchik Kachatryan, un élève arménien parisien de 19 ans, des milliers de lycéens se sont mobilisés à Paris, jeudi 17 octobre, à la veille des vacances scolaires. Selon le rectorat et des syndicats, au moins quatorze lycées ont été perturbés et quatre autres – Maurice-Ravel, Hélène-Boucher, Charlemagne et Sophie-Germain – ont été totalement bloqués dans la matinée.

Réunis  à l'appel notamment du syndicat lycéen FIDL, du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de la CGT Educ'action, des centaines de jeunes s'étaient rassemblés dans la matinée devant le rectorat de Paris, avant de converger vers la place de la Nation, rejoints par des enseignants. Le défilé, qui rassemblait 7 000 personnes selon la FIDL et  2 500 selon la préfecture de police de Paris, a ensuite pris la direction de Saint-Augustin (8e arrondissement).

mercredi 2 octobre 2013

MEETING A LA MUTUALITE


Vendredi 11 octobre 2013, à 20 h 30 avec  Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier


Paris 5e, Métro Maubert-Mutualité,

Travail du soir et du dimanche : patronat à la manœuvre et gouvernement comparse



Les médias ont généreusement donné la parole aux « bricoleurs du dimanche » ou à quelques clients mais, derrière cette campagne, il y a les grands patrons de la distribution ou du luxe, comme LVMH dans le cas de Sephora.

Ces patrons expliquent, ou font expliquer, qu’ils ont des volontaires pour travailler le dimanche ou en soirée. Que des salariés trouvent leur compte dans des heures majorées est une réalité, comme pour les heures supplémentaires. Mais c’est parce que les salaires de ce secteur sont ridiculement bas, en général proches du smic.

Aucun salarié ne préfère être au travail à minuit ou le dimanche, plutôt qu’en famille à se reposer.

Prétendre que le travail du dimanche favorise la croissance est aussi ridicule que mensonger : ce n’est pas parce qu’un magasin est fermé un jour par semaine qu’un bricoleur renoncera à la perceuse ou à la ponceuse dont il a besoin.

Répondant à la demande du patronat, le gouvernement prépare, de façon à peine voilée, un nouveau recul sur cette question. Comment comprendre autrement que les magasins Castorama et Leroy-Merlin aient pu ouvrir hier et s’en vanter, en infraction avec la loi et avec un jugement récent ? Peu de petits délinquants pourraient bénéficier d’une pareille mansuétude, et la complaisance des autorités est grossière dans cette sinistre comédie.

La réunion ministérielle qui s’est tenue ce matin n’a rien décidé mais a confié une « mission » à Jean-Paul Bailly, ex-PDG de la RATP et de la Poste et connu pour ses déclarations anti-ouvrières. C’est-à-dire que le gouvernement se prépare à aider les capitalistes de la distribution à dégrader encore les conditions de travail des salariés des grandes surfaces. Car, comme à chaque fois que le patronat monte au créneau, le gouvernement exauce ses désirs.

Communiqué de Nathalie Arthaud