mardi 6 décembre 2011

La CAF d’Evry a rouvert ses portes. Mais les allocataires attendent toujours des heures dans le froid !


La Caisse d’Allocations Familiales d’Evry vient de rouvrir ses portes, ce lundi 4 décembre. Rappelons que toutes les CAF de l’Essonne avaient été fermées pendant quinze jours pour résorber le retard. Le nombre de dossiers en souffrance serait passé de 42000 à 32000 à en croire la direction qui estime avoir atteint « son objectif » : « traiter les dossiers prioritaires »! On croit rêver. 

Résultat l’accueil d’Evry a été pris d’assaut dès la première heure. Plus de trente mètres de file d’attente dans le froid. Certains allocataires sont arrivés deux en heure en avance. Des mères de famille avec leurs enfants ont attendus des heures debout, dans le froid et l’une d’entre elles à même fait un malaise. 


Cette fermeture n’a finalement rien résolu. Les files d’attentes se reformées comme avant. Car le vrai problème à la CAF d’Evry, c’est le sous-effectif permanent des centres d’accueils. En 2002, la CAF de l'Essonne employait 650 salariés : il en reste à peu près 500 aujourd'hui ; tandis que l'afflux des allocataires ne cesse de croître notamment avec le RSA.  Plus d'allocataires, moins de personnel, l'équation est simple :  pressions de la direction sur les employés, heures supplémentaires imposées le samedi, stress permanent au travail pour les salariés et retard important dans les paiement des allocations, attente interminable aux guichets, accueil dans des conditions scandaleuses pour les allocataires.


Derrière les dizaines de milliers de dossiers en souffrance, il y a des gens en chair et en os, des familles nombreuses, des mères célibataires, des chômeurs, qui ont un besoin urgent des ces allocations pour vivre à cause de la cherté de la vie.
Alors pour résorber le retard de centaines de milliers de dossiers dans toutes les CAF, il faudrait un plan d’embauche massif de personnel permettant de le résorber rapidement et d’offrir un service public de qualité.

 Article du Parisien du 6 décembre 2012


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire