En complément d'informations à mon article sur le blog vous pouvez lire :
Quand la ministre de la Santé, le président d'Eiffage et les élus locaux, Dassault et Valls, étaient tous d'accord pour construire le Centre Hospitalier Sud Francilien...
En 2008, en compagnie du président du Groupe Immobilier Eiffage, de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, et du millardaire Serge Dassault, sénateur maire de Corbeil (UMP), Manuel Valls participait à la pose de la première pierre du nouveau Centre Hospitalier Sud-Francilien, qui était appelé, à en croire tout ce beau monde, à devenir le plus grand chantier de France comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous.
En 2008, en compagnie du président du Groupe Immobilier Eiffage, de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, et du millardaire Serge Dassault, sénateur maire de Corbeil (UMP), Manuel Valls participait à la pose de la première pierre du nouveau Centre Hospitalier Sud-Francilien, qui était appelé, à en croire tout ce beau monde, à devenir le plus grand chantier de France comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous.
Le montage financier avec le privé s'est transformé en scandale financier. Sauf pour les actionnaires d'Eiffage. Au terme du bail, avec ce partenariat public privé, la collectivité aurait du payer un loyer d'un milliard d'euros au groupe Eiffage pour un investissement de... 344 millions d'euros ! Aujourd'hui, le directeur de l'hôpital a démissionné, les bâtiments sont vides. Son ouverture est sans cesse repoussé car il compte des milliers de mal façons importantes. Les personnels qui doivent être transférés dans le nouvel hôpital sont en grève car le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et la nouvelle direction de l'hôpital leur demande de faire des sacrifices pour payer Eiffage.
L’État est à l'origine de ce montage financier aberrant qui profite surtout aux actionnaires d'Eiffage. Il est est donc responsable de cette situation. Les élus locaux, Dassault et Valls, ont été le relais de cette politique de privatisation de la santé publique au niveau local. En tant que maires, ils ont donnés leur accord pour la construction du nouvel hôpital sud francilien : ils ont signés le permis de construire à l'époque. Aujourd’hui, face au scandale financier qui prend de l’ampleur, ils demandent l'arrêt du partenariat avec la privé.
Mais tous ces hommes politiques locaux qui répètent à l'envie qu'il faut sortir de ce partenariat public privé, aujourd'hui, auraient été plus crédibles, s'ils n'en avaient pas fait la promotion hier ! Ce Centre Hospitalier Sud-Francilien est le résultat de la réforme hospitalière du gouvernement qui a voulu fusionné deux hôpitaux existants à Corbeil et à Évry. Un choix qui, à l'époque, a été contesté par les médecins, les personnels hospitaliers et une grande partie de la population. L'État a les moyens de construire des hôpitaux sans faire appel au privé. Cela dit, en aucun cas les personnels soignants et les malades du futur CHSF ne doivent faire les frais de cette réforme du gouvernement qu'ils n'ont pas souhaité.
En tant que conseiller municipal d'opposition de Corbeil-Essonnes, j'affirme que c'est à Eiffage (qui réclame de nouveau 100 millions d'euros pour mettre aux normes le Centre Hospitalier), de payer car ses actionnaires se sont engraissés avec l'argent public.
