mardi 22 novembre 2011

Un conseil municipal à « rallonges »…

Un conseil municipal bien long, avec un record de 50 points à l’ordre du jour ! Des votes importants pour le quotidien des habitants, comme la suppression de la crèche supplémentaire prévue dans le futur quartier de « la montagne des glaises », qui va être l’occasion de déplacer et dégrader le statut de la crèche « des Galopins ».
 Et comme d’habitude, un conseil marqué par les nombreuses rallonges budgétaires dont la majorité s’est faite désormais spécialiste pour fignoler ses projets immobiliers et travaux de restauration de bâtiments anciens. Deux points parmi ceux-ci : 

Argent privé pour le privé. Argent public pour le public.

 Ainsi, ce sont 200 000 euros supplémentaires que la mairie livre au chantier de l’église Saint Etienne et 40 000 pour St Spire. Et on est loin désormais du sauvetage de bâtiments historiques qui menacerait de tomber en ruine, puisqu’on va par exemple payer 2000 euros le remplacement d’un panneau d’affichage… Je ne suis pas défavorable à l’entretien de monuments et de bâtiments anciens. Mais dans le cas des églises –lieux de culte-, il serait normal que les autorités ecclésiastiques financent ces travaux de restauration sur leurs propres fonds. Et si le "denier du culte" ou "les deniers de l’Église" ne suffisent pas, il y a toujours les banquiers du Vatican dont les coffres sont pleins.

Dans une période où le gouvernement n’a de cesse d’évoquer la crise pour diminuer tous les budgets sociaux utiles à la population, ce n'est pas normal que la majorité UMP de Corbeil-Essonnes pioche dans les finances publiques pour entretenir le patrimoine de l’église catholique et servir de publicité au mécénat de Serge Dassault. La dernière édition du mensuel de la ville en témoigne : elle se paye le culot de traiter le sujet en vantant les dons privés du milliardaire marchand d’arme et d’annoncer une messe inaugurale pour la restauration de la cathédrale ! 
Je continue à penser et à défendre l'idée que cet argent serait bien plus utile pour financer les écoles publiques.

Une affaire d'escroquerie immobilière

Le maire continue à jouer au maître d’école lors des conseils municipaux. Cependant, il s’est retrouvé bien embarrassé pour évoquer une affaire immobilière dont les médias commencent à parler dans la presse locale. En effet, une affaire d’escroquerie a permis de vendre des pavillons sur des terrains non constructibles, rue du Tir.

Comment un pavillon a-t-il pu voir le jour sans permis de construire ? Mystère ? Dans une ville livrée à la spéculation immobilière et où le moindre mètre carré vaut de l'or, force est de constater que certains ne s’embarrassent pas toujours de la légalité pour faire du profit. Plusieurs fois alertée par les riverains, et même directement averti par une de ses adjointes, le maire n’a pas daigné donner suite à ces appels.

Aujourd’hui, la Municipalité prétend attaquer le notaire mais plusieurs plaintes devraient, en bonne justice, pouvoir remonter jusqu’à l’ancienne équipe Dassault qui avait à charge de surveiller le statut et la constructibilité de ce terrain.

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