Gaz de schiste : le gouvernement anglais favorable aux pollueurs
Le gouvernement
britannique vient d’octroyer 27 permis d’exploration dans le nord de
l’Angleterre à des entreprises, dont Total, spécialisées dans
l’exploitation du gaz de schiste – et il en a sous le coude 132 autres,
qu’il entend accorder d’ici à la fin de l’année. La mobilisation des
habitants des régions concernées, bien informés des conséquences
désastreuses sur l’habitat que la fracturation hydraulique a eues, par
exemple, aux États-Unis, a permis pendant trois ans l’arrêt de tous
travaux.
Sous le prétexte de la nécessaire « indépendance énergétique » du pays, Cameron veut maintenant passer en force – prouvant son dévouement aux grands groupes capitalistes, et son mépris des intérêts de la population.
Sous le prétexte de la nécessaire « indépendance énergétique » du pays, Cameron veut maintenant passer en force – prouvant son dévouement aux grands groupes capitalistes, et son mépris des intérêts de la population.
Migrants : démagogie anti-pauvres
Sous prétexte de
lutte contre les passeurs, Cazeneuve et son homologue britannique ont
annoncé à grand renfort de trompettes médiatiques toute une série de
mesures répressives contre les migrants, des mesures qui, tout le monde
le sait, ne feront que renforcer l’influence et les tarifs des passeurs,
tout comme l’insécurité des migrants eux-mêmes.
Quant à ceux qui seront coincés dans la souricière que va devenir Calais, Cazeneuve promet d’accélérer le traitement de leurs demandes d’asile, c’est-à-dire en fait d’accélérer le rythme des expulsions.
En Europe, les migrants, qui ne cherchent qu’un coin pour survivre, ne sont que quelques centaines de milliers, une quantité infime pour une région de centaines de millions d’habitants, qui plus est parmi les plus riches. La position sécuritaire et musclée des gouvernements n’est donc que pure démagogie à l’intention de la droite et de l’extrême droite.
À Calais, les ministres français et britanniques ont une fois de plus réaffirmé leur camp : contre les pauvres, en fait contre les travailleurs, de tous les pays.
Quant à ceux qui seront coincés dans la souricière que va devenir Calais, Cazeneuve promet d’accélérer le traitement de leurs demandes d’asile, c’est-à-dire en fait d’accélérer le rythme des expulsions.
En Europe, les migrants, qui ne cherchent qu’un coin pour survivre, ne sont que quelques centaines de milliers, une quantité infime pour une région de centaines de millions d’habitants, qui plus est parmi les plus riches. La position sécuritaire et musclée des gouvernements n’est donc que pure démagogie à l’intention de la droite et de l’extrême droite.
À Calais, les ministres français et britanniques ont une fois de plus réaffirmé leur camp : contre les pauvres, en fait contre les travailleurs, de tous les pays.