mercredi 30 novembre 2011

Quand Guéant et Sarkozy font les poubelles de l’extrême droite


Il ne se passe pas un jour sans que Guéant, ministre de l'Intérieur et porte-flingue de Sarkozy, ne fasse une déclaration nauséabonde contre les travailleurs immigrés pour chasser sur les terres du Front National afin de siphonner les voix de l'électorat d'extrême-droite. Après Corbeil, la presse, hier, il sévissait à la préfecture du Val-de-Marne. Qu'il sache que nous sommes plus proche d'un travailleur immigré que d'un patron français !

Communiqué de Nathalie Arthaud

Le gouvernement est opposé au droit de vote des étrangers, qui pourtant travaillent et paient leurs impôts ici. Le ministre de l’Intérieur Guéant a aussi répété qu’il y aurait « trop d’étrangers en France ». Sa nouvelle trouvaille : la fraude qui ruine la Sécurité sociale, c’est la faute aux travailleurs immigrés. Il promet de mener la chasse à ces « fraudeurs étrangers », ceux qui toucheraient ici des allocations logement ou d’adulte handicapé, tout en passant quelques mois par an dans leur pays d’origine.

Ces travailleurs étrangers ont passé une vie à se faire exploiter en France, pour le plus grand bonheur des patrons du BTP, de l’automobile ou de la restauration, et à verser des cotisations sociales. Le gouvernement veillera à ce qu’ils ne puissent jouir de leurs droits sociaux. Après la chasse aux sans-papiers, la chasse aux étrangers avec papiers. Lamentable !

Marine Le Pen a remercié Claude Guéant de tels propos. C’était bien le moins. Anxieux de récupérer les voix lepénistes, les orduriers du gouvernement sont prêts à fouiller les égouts les plus nauséabonds.




mardi 29 novembre 2011

SNECMA : « "On ne travaillera pas jusqu’à 62 ans... et surtout on ne vieillira pas ensemble ! »


Un métier pénible à Gennevilliers
A la Snecma, usine d’aéronautique, où je travaille, on fabrique des moteurs d’avions, il existe un accord maison dit de « travaux pénibles » qui permet, en fonction de la pénibilité de certains métiers, de pouvoir partir en préretraite un, deux, voire cinq ans plus tôt, avec la garantie de toucher 70% de son salaire brut jusqu’à l’âge légal de la retraite. 

Dans le cadre du renouvellement de l’accord, la direction a tenté d’exclure certains métiers, d’en baisser d’autres de catégorie (car il y a plusieurs catégories de pénibilités), et enfin, de diminuer la garantie de rémunération de 70 à 65 %. Voilà ce qui a provoqué la grogne, dans plusieurs secteurs à l’usine de Corbeil, et à Gennevilliers depuis plusieurs semaines. 

Ici, à Corbeil, cela concerne essentiellement les secteurs dits des Fours, des Traitements Thermiques, du Grenaillage, mais aussi les soudeurs et les chaudronniers, par exemple. Les arrêts de travail et de débrayages se sont multipliés : il y a eu jusqu’à 200 grévistes à Corbeil (400 à Gennevilliers). 

Lors d'un d'un précédent débrayage devant le siège
Face à la mobilisation, la direction a cédé… concédant les 70% qui existait déjà ! Toutefois, sur notre site, à Corbeil, deux nouveaux métiers ont été inclus dans l’accord. Ce qui choque le plus, c’est que la Snecma dont les profits sont en hausse, remette en cause un accord qui, loin d’être parfait puisqu’il exclut ceux qui ont fait une carrière en 3 X 8, accorde un départ anticipé aux travailleurs dont le métier est reconnu pénible. 

Ces attaques sont ressenties comme injustes et les revendications légitimes, aux yeux de tous, d’autant que la nouvelle réforme sur les retraites oblige à rester à l’usine jusqu’à 62 ans ! Voilà ce qui ne passe pas.

Manifestation

Samedi 3 décembre 2011 
Manifestation contre le chômage et la précarité
Lors de la manifestation de l'an dernier, le samedi 4 décembre 2010

Manifestation à Paris, 


à l’appel de la 


CGT Chômeurs et précaires.

Rendez-vous à 13h30 

Place Gambetta, 


devant la mairie du XXe


M° GAMBETTA

lundi 28 novembre 2011

Les fauteurs de misère du gouvernement

Communiqué de Nathalie Arthaud

Le chômage a encore augmenté en octobre, a annoncé hier le ministre Bertrand. Et les Restos du Cœur commencent aujourd’hui leur campagne : ils devraient distribuer des repas à plus de 900 000 personnes, un chiffre en augmentation constante depuis 2008.

Comment pourrait-il en être autrement ? Chaque semaine, des grandes entreprises annoncent de nouveaux plans de licenciements. 

Et face à la crise, le gouvernement n’en a eu que pour les capitalistes, sous forme de subventions, d’avantages fiscaux et de suppressions de charges. En revanche, les travailleurs n’ont eu droit qu’à l’austérité. Et l’Etat lui-même est le premier des licencieurs, que ce soit dans l’éducation, sinistrée par les suppressions de postes, ou dans les hôpitaux, où le manque de personnel est dramatique. Alors le gouvernement est un sinistre pompier pyromane. Pour réduire le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous, sans perte de salaire !

NB : Ce ne sont pas moins de 15 centres qui sont ouverts dans le département de l'Essonne, de Corbeil, à Dourdan, en passant par Etampes, Ballancourt et bien d'autres villes encore. Ce qui témoigne de la pauvreté qui s'accroît dans le département. 



dimanche 27 novembre 2011

Semaine du handicap à SAFRAN : derrière le blabla, un chômage qui progresse

A l’occasion de la semaine nationale pour l’Emploi des Personnes Handicapées, Safran redouble de communication pour apparaître comme l’employeur modèle en la matière, affichant le chiffre de 1579 travailleurs handicapés sous contrat. Ramené aux 54 000 employés que le groupe revendique, cela ne représente que 2, 6% des effectifs. Safran ne fait donc que respecter la loi qui, en France. Cela lui permet par ailleurs de toucher des aides publiques. Celles-ci sont en hausse !

Mais, lorsqu’on mesure la baisse importante des effectifs du groupe, on constate que c’est autant de travailleurs handicapés que Safran laisse au chômage. Pour les travailleurs handicapés, le chômage s'est accru s’est durci (trois fois plus élevé pour eux que pour le reste des travailleurs). Il n’y a donc pas de quoi se vanter. A Corbeil, la direction est bien incapable d’attribuer des postes allégés à tous les  travailleurs souffrant de handicap, compte tenu de la baisse des effectifs !

Ainsi, derrière les grands discours de circonstance, la réalité s’est durcie pour tous les travailleurs, handicapés ou pas !


samedi 26 novembre 2011

Droit de vote aux immigrés, à toutes les élections !


Communiqué de Nathalie Arthaud

Dessin de Tardi pour les sans-papiers
Sarkozy vient de déclarer à nouveau son opposition au droit de vote des immigrés et son parti, l’UMP, distribue sur le sujet depuis mardi un tract aux relents franchement lepénistes . « Le droit de voter, prétend Sarkozy, doit demeurer un droit attaché à la nationalité française. » Quelle hypocrisie ! Les spéculateurs qui dictent leur politique aux États, qui font et défont les gouvernements, personne ne leur demande leur nationalité ! Ils ont pourtant mille fois plus de pouvoir qu’aucun électeur n’en aura jamais.

Le Parti socialiste a, quant à lui, remis le droit de vote des immigrés dans son programme. Comment le croire ? En 1981, la proposition figurait déjà au programme de Mitterrand, toujours promise, et jamais appliquée par un Parti Socialiste au pouvoir trop couard pour prendre cette mesure élémentaire.

Lutte Ouvrière est évidemment favorable sans condition au droit de vote des immigrés à toutes les élections : pour paraphraser le slogan des sans-papiers en lutte :« Ils vivent ici, ils bossent ici, ils votent ici ! ». Mais j’affirme en même temps qu’avec ou sans carte d’électeur, les travailleurs auront un poids bien plus décisif que celui que leur donnera un bulletin de vote en luttant côte à côte, toutes origines et toutes nationalités confondues, contre leur ennemi commun, la bourgeoisie capitaliste.


vendredi 25 novembre 2011

Des embauches à la Caisse d'Allocations Familiale sont nécessaires

Une simple affiche pour avertir les allocataires



Depuis le lundi 21 novembre, les différents centres d’accueils de la Caisse d’Allocations familiales (CAF) sont fermés dans les villes de l’Essonne : Evry, Corbeil-Essonnes, Les Ulis, Arpajon, sans oublier Massy. La fermeture devrait durer jusqu’au 2 décembre. La raison de cette décision ? Un retard important dans le traitement des dossiers des allocataires  et la prise en charge du RSA dont les bénéficiaires seraient de plus en plus nombreux ! Sous prétexte de résorber le retard, la direction de la CAF ne trouve rien de mieux que de fermer les centres d’accueils ouverts au public.

Entre les files d’attente interminables depuis des mois, le parcours du combattant pour la moindre attestation, voilà maintenant que l’on claque la porte au nez des usagers, tandis que les employés de la Caf sont surchargés de travail. C'est là l'une des conséquences de la politique gouvernementale qui se traduit toujours par toujours moins de service public.

Pourtant, il y aurait une solution toute simple pour résorber le retard des dossiers, accueillir les allocataires dans de bonnes conditions : embaucher du personnel en nombre suffisant. Ce ne sont pas les chômeurs qui manquent.

jeudi 24 novembre 2011

Guéant-Dassault aux Tarterêts : la visite express des hypocrites

De nouveaux heurts ont eu lieu entre policiers et jeunes des Tarterêts, le mercredi 23 novembre. Il en a pas fallu plus pour que Guéant, le ministre de l'Intérieur, battant la campagne pour Sarkozy, flanqué de Serge Dassault, fassent une visite express aux Tarterêts, ce jeudi 24 novembre au matin, dénonçant la violence des jeunes, promettant une demi-compagnie de CRS supplémentaire pour faire régner l'ordre dans cette cité touchée par le chômage. 

Des policiers aux Tarterêts
Quelle bande d'hypocrites ! Guéant appartient à un gouvernement dont la politique, depuis cinq ans, a consisté a donné des milliards aux plus riches, à accepter les plans de licenciements massifs et à ce titre est responsable de l'effondrement du niveau de vie des classes populaires, du naufrage de la jeunesse qui ne trouve pas d'emploi et sombre dans le chômage. C'est cette situation d'appauvrissement qui finit par produire la délinquance. Et ce n'est pas une demi-compagnie de CRS supplémentaire qui réglera le problème du quartier et du chômage des jeunes !

Certes, il y a des délinquants aux Tarterêts. Mais ils sont une minorité. La grande majorité sont des travailleurs, des chômeurs, surtout étrangers, qui tous les jours se heurtent à l'arrogance et au mépris des forces de l'ordre (on se souvient comment en juin dernier, elles ont tiré au flash ball blessant une fillette). 

Bechter, Dassault et Guéant 
Et quel écœurement de voir, un Dassault milliardaire, se pavaner -quelques heures- dans ce quartier pauvre, aux côtés du ministre de l'Intérieur, son ami de l'UMP,  alors qu'il est l'un des principaux responsable du pourrissement de la situation.

Pas seulement parce qu'il sénateur membre du parti au pouvoir. Mais parce qu'il a préféré faire de la démagogie promettant  des emplois à la jeunesse du quartier, lorsqu'il était maire de la ville. Il a courtisé ces bandes de jeunes désœuvrés, confondant  jeunes et délinquants. Il a fait preuve de largesses financières à des associations douteuses au lieu de s'attaquer au problème du chômage. On se souvient comment il avait offert plusieurs centaines de milliers d'euros à un "jeune du quartier", affirmant qu'il faisait ce qu'il voulait de son argent !

Une vrai politique pour lutter contre le chômage des jeunes consisterait à créer des milliers d'emplois notamment dans les services publics qui font cruellement défaut dans le quartier, et permettre ainsi à toute la population de sortir de la misère. Elle consisterait à rénover le quartier en embauchant les chômeurs dont nombreux sont des ouvriers qualifiés. Elle consisterait à construire des logements sociaux de qualité à bon marché au lieu de livrer la ville à la spéculation immobilière.

Mais pour se faire, il faudrait interdire les licenciements dans les grandes entreprises qui font des bénéfices comme à Altis, contraindre à l'embauche massive dans des entreprises comme la SNECMA, bref, à prendre l'argent là où il est, à commencer par celui du patron milliardaire Dassault et de ses actionnaires !

mercredi 23 novembre 2011

Dassault "Grand Mécène" ? Surtout patron milliardaire !

Le ministre de la culture a décerné des médailles de « Grand Donateur » et de « Grand Mécène » à une brochette d’individus riches et d’industriels prospères dont… Serge Dassault. Le journal Le Figaro a fait l’éloge de ces capitaines d’industries philanthropes et amoureux des "Arts et des Lettres" et notamment celle de Serge Dassault. Celui-ci  se serait distingué pour avoir « financé personnellement la restauration de deux églises et contribué à l’édification d’une mosquée ». La bonne blague !

Le Figaro à oublier de dire au passage que les deux églises de Corbeil ont reçu plusieurs centaines de milliers d’euros de subvention d’argent public de la mairie… dont l'actuel magistrat n’est autre que Bechter, l’ancien bras droit de Dassault. Et comme ce dernier est également propriétaire du Figaro  on comprend mieux les louanges tressés par le plumitif de service : on ne mord pas la main de celui qui vous nourrit !

Dassault n’est pas seulement un « philanthrope », qui peut être d'autant plus généreux qu'il a amassé sa fortune en exploitant les ouvriers tout en bénéficiant des largesses des commandes de l’Etat français qui ont fait sa fortune.

En tant que maire, il s’est surtout illustré par la gestion calamiteuse de Corbeil-Essonnes, ville qu’il a littéralement livrée à la spéculation immobilière, accroissant les dettes de la ville, aujourd’hui l’une des plus endettées de France. Il est responsable également du naufrage financier du Centre Hospitalier du Sud Francilien dont il a soutenu la création. 

Mais on ne peut  attendre du Figaro qu'il nous dise toute la vérité sur Dassault  et l’ensemble de son œuvre !

mardi 22 novembre 2011

Un conseil municipal à « rallonges »…

Un conseil municipal bien long, avec un record de 50 points à l’ordre du jour ! Des votes importants pour le quotidien des habitants, comme la suppression de la crèche supplémentaire prévue dans le futur quartier de « la montagne des glaises », qui va être l’occasion de déplacer et dégrader le statut de la crèche « des Galopins ».
 Et comme d’habitude, un conseil marqué par les nombreuses rallonges budgétaires dont la majorité s’est faite désormais spécialiste pour fignoler ses projets immobiliers et travaux de restauration de bâtiments anciens. Deux points parmi ceux-ci : 

Argent privé pour le privé. Argent public pour le public.

 Ainsi, ce sont 200 000 euros supplémentaires que la mairie livre au chantier de l’église Saint Etienne et 40 000 pour St Spire. Et on est loin désormais du sauvetage de bâtiments historiques qui menacerait de tomber en ruine, puisqu’on va par exemple payer 2000 euros le remplacement d’un panneau d’affichage… Je ne suis pas défavorable à l’entretien de monuments et de bâtiments anciens. Mais dans le cas des églises –lieux de culte-, il serait normal que les autorités ecclésiastiques financent ces travaux de restauration sur leurs propres fonds. Et si le "denier du culte" ou "les deniers de l’Église" ne suffisent pas, il y a toujours les banquiers du Vatican dont les coffres sont pleins.

Dans une période où le gouvernement n’a de cesse d’évoquer la crise pour diminuer tous les budgets sociaux utiles à la population, ce n'est pas normal que la majorité UMP de Corbeil-Essonnes pioche dans les finances publiques pour entretenir le patrimoine de l’église catholique et servir de publicité au mécénat de Serge Dassault. La dernière édition du mensuel de la ville en témoigne : elle se paye le culot de traiter le sujet en vantant les dons privés du milliardaire marchand d’arme et d’annoncer une messe inaugurale pour la restauration de la cathédrale ! 
Je continue à penser et à défendre l'idée que cet argent serait bien plus utile pour financer les écoles publiques.

Une affaire d'escroquerie immobilière

Le maire continue à jouer au maître d’école lors des conseils municipaux. Cependant, il s’est retrouvé bien embarrassé pour évoquer une affaire immobilière dont les médias commencent à parler dans la presse locale. En effet, une affaire d’escroquerie a permis de vendre des pavillons sur des terrains non constructibles, rue du Tir.

Comment un pavillon a-t-il pu voir le jour sans permis de construire ? Mystère ? Dans une ville livrée à la spéculation immobilière et où le moindre mètre carré vaut de l'or, force est de constater que certains ne s’embarrassent pas toujours de la légalité pour faire du profit. Plusieurs fois alertée par les riverains, et même directement averti par une de ses adjointes, le maire n’a pas daigné donner suite à ces appels.

Aujourd’hui, la Municipalité prétend attaquer le notaire mais plusieurs plaintes devraient, en bonne justice, pouvoir remonter jusqu’à l’ancienne équipe Dassault qui avait à charge de surveiller le statut et la constructibilité de ce terrain.

lundi 21 novembre 2011

Empêcher les licencieurs de nuire !


Manifestation des ouvriers de PSA à Paris
Après PSA, la Société générale, la BNP, c’est Areva qui se prépare à jeter dehors des milliers de travailleurs, selon les informations de l’AFP : il pourrait y avoir jusqu’à 2900 suppressions de postes dans le groupe nucléaire, qui a pourtant fait quelque 880 millions d’euros de profits en 2010.
Naturellement, Areva dément… et le ministre des grands patrons, Éric Besson, a ressorti le discours qu’il a tenu il y a huit jours sur PSA, en changeant juste le nom de l’entreprise, pour expliquer que tout va pour le mieux et qu’il n’y a rien à craindre. Mais qui peut les croire !

Non contents d’exercer leur dictature sur toute la société, ces licencieurs veulent encore que soient protégées leurs décisions secrètes et crient au scandale quand une agence de presse les divulgue avant l’heure.

Il faut non seulement interdire les licenciements, mais aussi supprimer le secret des affaires.

dimanche 20 novembre 2011

Non à la taxe sur les mutuelles. Un ministre chahuté dans l'Essonne


Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, lors de la visite du plateau de Saclay, le 10 novembre dernier, a été hué par des plusieurs dizaines d'étudiants de l’UNEF en colère, syndicat étudiant, lui reprochant la taxe sur les mutuelles, car celle-ci restreint l’accès aux soins des étudiants. 


Il faut savoir qu’aujourd’hui près de 20% d’étudiants n’ont pas de mutuelle et 34% renoncent même à se soigner, faute d’argent. Aujourd’hui, de nombreux étudiants sont dans une situation de pauvreté et il n’est pas rare d’en voir certains aller au Secours Populaire ou aux Restos du cœur. Les étudiants en colère réclament une taxation des profits des grandes firmes pharmaceutiques. 


Cette taxe sur les mutuelles étudiantes –et les mutuelles tout court- est injuste et inadmissible.

dimanche 13 novembre 2011

SAFRAN /SAGEM : se mobiliser pour contrecarrer la politique du gouvernement et de la direction

Manifestation des salariés devant le siège de Sagem
Ces dernières semaines, les travailleurs de la Sagem de plusieurs villes se sont mobilisés contre les plans du gouvernement et de leur direction. A Argenteuil comme dans d’autres villes, ils ont manifestés leur mécontentement. Rappelons que le site de Sagem Sécurité Défense de Saint-Pierre-du-Perray, à deux pas de Corbeil, est directement concerné par ces manoeuvres patronales. Les salariés mobilisés de Sagem ont pu constater que le Conseil d'Administration extraordinaire du groupe Safran avait été annulé. C’est le résultat de leur mobilisation.


Les Echos, un journal économique, que l'on suppose bien renseigné, écrit à propos du projet contre lequel sont mobilisés les salariés : "Rapprochement Safran-Thalès, arrière toute". Le journal évoque également les déclarations à l'emporte-pièce de Nicolas Sarkozy au dernier salon de l'aéronautique : "Les guéguerres franco-françaises doivent cesser. Dans la bonne humeur et sur la base du volontariat. Si ce n'est pas le cas, ce sera toujours dans la bonne humeur, mais sur la base d'instructions".


Pour les travailleurs du groupe, la méfiance reste à l’ordre du jour car rien de bon ne peut venir du gouvernement et de nos directions. Et la mobilisation a montré que les salariés de SAGEM ne sont pas près de se laisser faire.

samedi 12 novembre 2011

Le prochain cercle Léon Trotsky

Afghanistan, Pakistan : 

toute une région déstabilisée par l’impérialisme

Vendredi 18 novembre 2011 

20 h 30 Espace Paris-Est Montreuil
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)

Métro : Robespierre - ligne 9

Consulter le plan d'accès        

Participation aux frais : 3 euros
Deux cartes pour mieux comprendre les conflits dans la région.



vendredi 11 novembre 2011

11 novembre 1918 : la fin d’une sale guerre impérialiste



"Putain de Guerre" de Tardi
L’armistice du 11 novembre 1918 marque la fin des combats en Europe occidentale d’un conflit qui fit au total dix millions de morts, sans compter les millions de blessés, de mutilés, d'infirmes.


Cette guerre fut le produit des rivalités coloniales, économiques et politiques des grandes puissances capitalistes pour se repartager le monde, ses marchés et ses matières premières.


Elle fut imposée aux peuples par les gouvernements, les banquiers et les marchands de canons. Pour défendre leurs intérêts, et au nom de la patrie et du nationalisme, les grandes puissances envoyèrent au massacre, pendant quatre ans, toute une génération de jeunes. L'écrivain Anatole France disait : "on croit mourir pour la patrie mais on meurt pour les industriels", c'est-à-dire les banquiers et les marchands de canons.


Manifestations d'ouvriers et de soldats pendant la révolution russe


Cette boucherie sans précédent dans l'histoire engendra des mutineries, notamment celle du Chemin des Dames, en France, après l'offensive meurtrière d'avril 1917, des révoltes, un peu partout,  et la révolution en Russie où le prolétariat arracha le pouvoir en octobre 1917.


Cette date du 11 novembre est d'ailleurs directement liée aux mutineries en Allemagne. Les dirigeants allemands avaient pris des contacts en vue de pourparlers de paix dès le mois d'octobre 1918. Mais c'est la mutinerie des marins de Kiel, le 4 novembre, puis leur extension dans tout le pays qui permis au futur spartakiste Karl Liebknecht de faire proclamer "la République socialiste allemande" après que les ouvriers se soient emparés du palais impérial à Berlin le 10 novembre. 

De toutes ces révoltes et révolutions, il n'en est jamais question dans les commémorations officielles célébrées par les élus de droite ou de gauche. 

C'est pourtant l'essentiel dont il faut se souvenir du point de vue des exploités.

jeudi 10 novembre 2011

Racket d'Etat

Le plan d'austérité Fillon-Sarkozy est un véritable racket d’État. Fillon a promis « l'un des budgets les plus rigoureux depuis 1945 ». Les mesures d'austérité qui viennent d'être annoncées s'ajoutent à toutes celles déjà en cours. Relèvement du taux de la TVA de 5,5 % à 7 %. Même si Fillon jure que cela ne concerne pas les produits de première nécessité, c'est une baisse du pouvoir d'achat. Gel de la revalorisation des prestations sociales. Dépenses d'assurance maladie freinées. Mise en place avancée de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans. 

Tout le monde sait que ce n'est pas fini. Le gouvernement aggravera les coups contre les classes populaires. Il commence déjà à nous dire que : « Nous vivons au-dessus de nos moyens. » comme en Grèce ! Vivent-ils au-dessus de leurs moyens, les travailleurs payés au Smic, les retraités à 600 euros par mois ? La politique de rigueur ne peut que s'aggraver, -quelque soit le président élu- tant qu'on les laisse faire. Alors, sachons que nous aurons à nous battre pour sauver l'essentiel, c'est-à-dire nos emplois et le pouvoir d'achat de nos salaires.  
Nous aurons à imposer :
  • l'interdiction des licenciements ;
  • la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ;
  • une hausse générale des salaires et des retraites, protégés par leur indexation sur les hausses de prix.

lundi 7 novembre 2011

Ecole Léon Cassé : classes et cantine surchargées et manque de dortoirs.

A en croire le maire, Jean-Pierre Bechter, les conditions scolaires des enfants seraient sa priorité : la réalité que vivent les habitants est très différente ! J’en veux pour preuve ce qui se passe à l’école Léon Cassé comme me l’a rapporté un parent d’élève.

Dans cette école, la cantine est déjà surchargée alors que 160 enfants seulement (sur 204 inscrits) prennent leur déjeuner en deux services. Comme il n’y a pas de places pour placer les autres enfants qui y auraient droit, les personnes au chômage sont invitées à garder leurs petits le temps du midi. Concrètement cela signifie dans bien des situations à faire pression sur des femmes au chômage pour qu’elles le restent alors même qu’elles souhaitent occuper un emploi.Manquent également dans cette école 9 places pour le dortoir. Sans parler des classes de 30 voire 31 enfants ! 

La mairie peut toujours s’auto congratuler en ce qui concerne la construction des écoles Pasteur et Jean Macé, cela ne saurait faire oublier les retards pris dans la construction d’infrastructures publiques et dans la maintenance des matériels et bâtiments ; ni le manque de personnel criant dans l’Education Nationale. Rappelons que le maire soutient le gouvernement qui supprime plus de 16 000 postes cette année encore, sacrifiant ainsi l’éducation de la jeunesse ! 

Et last but not least toujours à propos de l’école Léon Cassé : c’est une maman qui se charge, depuis le mois de mai, du lavage de linge sale de l’école… le sèche-linge ayant rendu l’âme ! Les demandes d’achat ayant échoué auprès de la mairie, la population se débrouille… loin des déclarations de Mr Bechter.

samedi 5 novembre 2011

Paru vendu : 1650 licenciements, au bonheur du groupe Hersant

Un communiqué de presse de Nathalie Arthaud

L’éditeur et l’imprimeur du journal gratuit Paru Vendu ont été mis hier en liquidation judiciaire. 1650 salariés vont être licenciés. Plusieurs centaines d’entre eux manifestaient hier dans les rues de Lyon.

Des salariés de l'édition papier du journal Paru Vendu protestent contre les licenciements.
Leur colère est mille fois justifiée et je suis entièrement solidaire de leur combat. On leur explique que leur entreprise « n’a pas su prendre le virage de l’Internet » ? Quelle mauvaise blague ! Paru Vendu n’était pas une PME artisanale. C’était une des parutions du groupe Hersant Média, dont elle fut une vache à lait pendant une dizaine d’années, avant que Hersant ne la sacrifie. Hersant contrôle encore 27 titres de presse, deux chaînes de télévision et sept stations de radio. Et aujourd’hui, malgré quelques revers, il demeure une des plus grandes fortunes françaises… en Suisse. On peut donc tout à la fois pratiquer l’évasion fiscale, gagner de l’argent avec des journaux et licencier.

Alors, si nous voulons éviter que d’autres Hersant ne plongent demain des milliers de familles dans la misère, il faut interdire d’urgence les licenciements et imposer que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises.