jeudi 19 décembre 2013

Interdiction des licenciements et indexation des salaires sur le coût de la vie




Grève contre les licenciements à Kuehne & Nagel 

Les personnels de Kuehne & Nagel à cheval sur les communes du Plessis-Pâté et de Bondoufle, l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la gestion logistique qui compte 45 000 salariés dans une centaine de pays, se sont mis en grève pour dénoncer 93 suppressions de postes sur les 220 que compte le site. 

Ce groupe n’a pas hésité durant le conflit à multiplier les provocations contre les grévistes qui refusaient le plan de licenciement : reclassement sans prise en compte de l’ancienneté, refus de négocier, chantage continuel, recours aux huissiers pour menacer les salariés en lutte. Quand les grévistes ont mis en place un barrage filtrant à l’entrée,  les intimidations se sont multipliées. Et quand le barrage a été total, la direction a fermé purement et simplement le site mettant tout le monde  en congés forcés. 

Les grévistes ont eu le soutien actif de la CGT et ont été aidé par la municipalité du Plessis-Pâté. La direction n’a pas reculé sur les suppressions de postes. Cependant, elle a été contrainte de lever les sections qui pesaient sur certains grévistes. 

Face à l’arrogance patronale, les salariés de Kuehne & Nagel ont eu raison de se battre. Mais il faudra encore bien des luttes, plus importantes, pour imposer tous ensemble l’interdiction des licenciements.  

Lutte Ouvrière


  • Publié sur le site de la cgt.dsia - extrait de la Tribune de Genève



    • Bons résultats pour KN sur les neuf premiers mois de 2013. 

    • Un grand groupe capitaliste qui se porte bien.

    mercredi 16 octobre 2013, par cgt.dsia

    D’après la Tribune de Genève, Romandie.com et Business Immo, le groupe KN a eu un bénéfice net entre 423 et 455 (*) Millions de francs suisses sur les neuf premiers mois de 2013, son résultat opérationnel (EBIT) s’est accru de 6%.
    Un résultat auquel il faut retirer les 65 M d’amendes payées dans le cadre d’ententes illicites (**) avec 13 autres acteurs du fret, mais qui reste largement bénéficiaire malgré cela.

    (*) Les trois sites ne donnent pas exactement le même chiffre...
    (**) Romandie.com précise qu’il s’agit d’ententes sur des surtaxes et mécanismes de tarification concernant d’importantes routes commerciales. Dans l’une des ententes, les participants organisaient leurs contacts dans le cadre d’un "club de jardinage" et utilisaient des noms de légumes pour se référer les uns aux autres.
    On devait y parler blé, oseille, radis, patates, avoine, trèfle, mais ce n’était certainement pas pour des haricots.

Les articles du Parisien 

  • Kuehne + Nagel : la grève reconduite

Publié le 28.11.2013, 07h00


Plus de 90% des 58 salariés ont voté hier la reconduction de la grève entamée mardi sur le site Kuehne + Nagel de Vert-Saint-Denis. Ils dénoncent la cessation de l’activité fin janvier 2014 et le plan de sauvegarde de l’emploi qui y est associé. « Des propositions de reclassement sont faites mais tout le monde ne peut avoir de poste équivalent en Ile-de-, pour les chefs d’équipe notamment.
Nous demandons à la direction de mettre nos revendications sur papier pour les négocier lors de la réunion du 2 décembre, mais elle refuse », explique Cédric Jalu, représentant central et salarié de Kuehne + Nagel à Savigny-le-Temple. Il craint d’ailleurs aussi pour l’avenir du site savignien : « Nous y avons perdu deux gros clients qui représentaient 50% du volume de l’entrepôt. Une réunion est prévue le 6 décembre pour en savoir plus. »


Le Parisien
  • Grève et blocage chez Kuehne Nagel

Florian Loisy | Publié le 11.12.2013, 07h00

Le Plessis-Pâté, hier. Près de la moitié des salariés de Kuehne Nagel, une entreprise spécialisée dans la gestion logistique, sont en grève contre le plan de restructuration.






Le Plessis-Pâté, hier. Près de la moitié des salariés de Kuehne Nagel, une entreprise spécialisée dans la gestion logistique, sont en grève contre le plan de restructuration.
Les grévistes
Un bras de fer particulièrement viril. Depuis jeudi, les salariés du groupe Kuehne Nagel, un des leaders mondiaux dans le domaine de la logistique, sont en grève sur le site situé à cheval entre Le Plessis-Pâté et Bondoufle. Un projet de restructuration du groupe menace 93 emplois sur les 220 basés à cet endroit. Les manifestants ont mis en place un blocage filtrant à l’entrée de la société.
« Mais la direction nous a menacés, elle a joué la carte de l’intimidation », souligne un employé ému. Les grévistes ont donc décidé de mettre en place un barrage . En réponse, l’entreprise a fermé l’accès aux toilettes sur le site. « Heureusement, le maire du Plessis-Pâté nous en a installé à l’extérieur », confient les délégués syndicaux.
Les salariés soutenus par la ville et l’agglo

« Un conflit social doit pouvoir se dérouler dans le respect de la dignité des personnes », martèlent Sylvain Tanguy, le maire du Plessis-Pâté et Olivier Léonhardt, le président socialiste de la communauté d’agglomération du Val d’Orge. C’est pourquoi la municipalité a également apporté un soutien logistique (eau, poubelle, groupe électrogène) aux salariés présents 24 heures/24 devant les grilles de Kuehne Nagel.

« La direction a fermé le site et a placé les non-grévistes en congé forcé », affirme aussi un salarié qui a finalement rejoint le piquet de grève. « Nous ne demandons rien de plus qu’une vraie négociation locale, que tout ne se décide pas au niveau national, plaide José Faria, le délégué CGT. Nous réclamons des indemnités de départ de 3000 € par année d’ancienneté. » Jusque-là, la direction de l’entreprise, qui compte 45000 salariés dans une centaine de pays, a refusé tout dialogue avec les grévistes. Contactés, les responsables de Kuehne Nagel n’ont pas souhaité communiquer. 



Le Parisien


Grève pour les salaires à Nobert Dentressangle

Le mercredi 17 décembre, 120 salariés sur les trois sites de l’entreprise Norbert Dentressangle, dans l'Essonne, se sont mis en grève une partie de la journée. Cette grève intervient dans le cadre des négociations salariales. 

Mais les grévistes avaient également d’autres revendications comme celle d’une augmentation de salaire, une revalorisation des primes paniers de 6 euros par jour, respect de la parité des salaires homme femmes dans l’entreprise, le calcul de l’ancienneté sur le salaire de base, le non dépassement des 10 heures de travail par jour, et surtout l’arrêt des pressions et de harcèlement moral. 

Cette entreprise de transport dont les bénéfices sont florissants, et dont on voit les camions rouges circuler dans toute l'Europe, qui se veut « moderne » est en fait une « sale boîte » où les droits des salariés sont bafoués en permanence ; où les horaires sont « élastiques » et changent sans cesse ; où les pressions sont nombreuses pour travailler toujours plus avec des salaires qui permettent à peine de vivre. 

Alors ras-le-bol de bosser pour engraisser seulement les actionnaires : les salaires doivent augmenter et suivre le coût de la vie. 

Lutte Ouvrière


Le classement des plus grandes fortunes dans le magazine Challenge

Norbert Dentressangle et sa famille au 124 e rang

en hausse 22.06%
Fortune :
Rang : 124ème
en 2013 : 415 M€
en 2012 : 340 M€
Le fondateur et président du conseil de surveillance possède 67% de ce groupe de transport et logistique (CA : 3,9 milliards), qui résiste à la crise.
Progression 2004 - 2013Fortune en M€2004200520062007200820092010201120122013200300400500600
Société
  • NORBERT DENTRESSANGLE (Transport)

mardi 10 décembre 2013

Un licenciement scandaleux à la Snecma Corbeil



Un jeune tourneur de 28 ans, avec douze ans d’ancienneté, a été licencié par la direction de la Snecma, le lundi 25 novembre. Elle a instrumentalisé une vive discussion entre le jeune ouvrier et un petit chef particulièrement arrogant et agressif. Ces altercations ne sont pas rares dans les ateliers où la direction met une pression permanente pour augmenter la production. Cela se termine souvent par une franche explication entre l’ouvrier et le chef. Parfois, l’intervention d’une tierce personne permet de calmer le jeu. Et cela s’arrête là. La procédure de licenciement engagé par la direction cette fois-ci a choqué nombre de salariés. Une pétition a recueilli 600 signatures. Plusieurs débrayages, dont le plus important a réuni 150 personnes, ont été organisés pour protester contre ce qui était ressenti par tous comme une injustice. 

Dans cette histoire, le seul tort de ce jeune ouvrier est d’avoir refusé de courber l’échine et d’avoir tenté de résister à sa manière aux pressions. Mais personne n’est dupe. En refusant de désavouer sa maitrise, la direction au plus haut niveau, a voulu faire un exemple. Elle entend ainsi montrer que ceux qui refusent de rentrer dans le rang peuvent être licenciés à tout moment. 

Dans l’aéronautique, les carnets de commandes sont pleins. On embauche des jeunes salariés. Mais pour faire face aux besoins de la production, et augmenter les cadences dans les ateliers, la direction générale veut à tout prix une main d’œuvre docile qui produise sans broncher. Et en ce sens ce licenciement est destiné à servir d’exemple à tous les nouveaux embauchés dans l’usine.


vendredi 6 décembre 2013

Quand les représentants des grandes puissances rendent hommage à Mandela


Communiqué de Lutte Ouvrière 6 décembre 
Après avoir été emprisonné pendant un quart de siècle pour avoir été un dirigeant de l’ANC et de la lutte des noirs pauvres contre l’Apartheid, Nelson Mandela est mort. Il est encensé aujourd’hui par les représentants de pays qui n’avaient rien trouvé à redire à son emprisonnement quand il croupissait dans les prisons d’Afrique du sud.
Devenu chef de l’État, il avait mis un terme à l’apartheid, tout en protégeant la frange de privilégiés noire ou blanche au nom de la « réconciliation ». C’est cela qui lui vaut aujourd’hui les hommages venus de toutes parts. L’élite privilégiée noire a pu accéder en partie à la mangeoire aux côtés de la minorité blanche ; mais l’apartheid social, lui, n’a pas disparu. Les travailleurs noirs continuent de subir des conditions de travail, de vie et de logement indignes.
Le combat des exploités contre tous leurs exploiteurs, noirs ou blancs, reste encore d’actualité en Afrique du sud.

lundi 2 décembre 2013

Manifestation du 1er septembre à Paris : une manifestation réussie contre la politique d'austérité du gouvernement

Ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont manifesté hier à Paris, de la Place d'Italie à Bercy, à l'appel du Front de Gauche, du PCF, de Lutte Ouvrière, du NPA et d'autres formations de gauche pour protester contre la hausse de la TVA et à manifester aussi pour l’interdiction des licenciements. 
Nous étions plusieurs camarades et sympathisants de la ville de Corbeil et de l'usine de la Snecma à nous être rendus à Paris pour manifester contre l'austérité gouvernementale. 
A la suite de jean-Luc Mélenchon et de Pierre Laurent, notre camarade Nathalie Arthaud, a pris la parole pour dénoncer la politique de ce gouvernement prétendument de gauche qui mène une politique identique à celle de l'ancien gouvernement Sarkozy, favorable à la bourgeoisie et hostile aux classes populaires. Il fallait donc combattre résolument sa politique d'austérité. 
Elle a rappelé, sous les applaudissements des présents, qu'il fallait que la classe ouvrière relève enfin la tête, qu'elle montre qu'il y ait une véritable opposition ouvrière à la politique de ce gouvernement bourgeois, qu'il fallait interdire les licenciements, ouvrir les comptes du patronat, partager le travail entre tous pour lutter contre le fléau du chômage, indexer les salaires sur les prix. Et que  imposer toutes ces revendications, la lutte des travailleurs était le seul moyen.
Rappel du Communiqué de l'appel à la manifestation

Les agriculteurs, les camionneurs et de nombreuses catégories sociales ont récemment exprimé leur colère contre la politique gouvernementale. Mais les salariés, qui sont les principales victimes de l’austérité et du chômage, n’ont jusqu’ici pas fait entendre leur voix. Pourtant, face aux coups redoublés du patronat et du gouvernement, il est vital que la classe ouvrière mette en avant ses propres revendications.
Dimanche 1er décembre, le Front de Gauche organise une manifestation contre l’augmentation de la TVA. Lutte Ouvrière s’associe à cette manifestation, car l’augmentation de la TVA est une attaque de plus contre le niveau de vie des couches populaires. Mais il est aussi nécessaire pour les travailleurs de défendre leur droit à un emploi et à un salaire permettant de vivre. C’est pourquoi Lutte Ouvrière manifestera aussi pour l’interdiction des licenciements, pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, et pour le contrôle des travailleurs sur les comptes des grandes entreprises.

mardi 26 novembre 2013

Ce n’est pas notre dette !



Corbeil-Essonnes au top 20 des villes les plus endettées

La ville de Corbeil-Essonnes est l’une des villes les plus endettées du pays : sa dette  a atteint 2220 € par habitant. La dette a progressé de près de 13 % en un an ! La dette totale s’élèverait à 95,7 millions d’euros, ayant augmenté de près de 40 % depuis 2000. 

Certes, la crise est passée par là. Certes, l’Etat s’est désengagé dans bien des secteurs et fait supporter aux départements, aux communes, bien des dépenses. Mais ce serait d’une grande naïveté de croire que la gestion calamiteuse de la ville par Dassault d’abord, son successeur ensuite, Bechter, en 2009, n’y est pour rien dans cette hausse. 

A Corbeil, les impôts locaux  n’arrêtent pas d’augmenter depuis plus d’une décennie. Même courbe à la hausse pour la taxe foncière. Ces gens-là gouvernent la commune comme ils ont gouverné le pays ces vingt dernières années, en faisant les poches de la population laborieuse et en faisant des cadeaux au patronat. 

Le changement de majorité au niveau du pays n’a rien changé.  Il continue la même politique que l’ancien. 

Que Dassault et consorts prennent sur leur capital pour payer leur dette de leur système ! 

Ce n’est pas à la population laborieuse de payer la dette dont sont responsables les capitalistes.

EDITORIAL des bulletins d'entreprise

Lundi 25 novembre 2013 
Manifestons le 1er décembre pour affirmer nos revendications : 

Interdiction des licenciements ! 

Non à la hausse de la TVA !
Y aura-t-il une « remise à plat » fiscale comme Ayrault l’a annoncé ? Ou sa déclaration tombera-t-elle à plat ? Une chose est sûre : il ne faut attendre aucune « justice fiscale » de ce gouvernement.

Du point de vue des travailleurs, la seule politique fiscale juste serait la suppression des impôts indirects, la suppression de toutes ces taxes, qui vont de la TVA à la taxe sur les carburants, en passant par les taxes sur les boissons, le tabac ou la télévision. Ce serait que l’impôt sur le revenu ne s’applique pas aux salaires des travailleurs ni à leurs pensions de retraite et qu’il ne s’applique qu’aux véritables revenus, c’est-à-dire à l’argent qui est tiré de l’exploitation par le biais du capital.

La seule politique fiscale juste serait de faire payer les capitalistes sur les profits tirés de l’exploitation, pas les travailleurs.

Outre que le salaire permet tout juste de joindre les deux bouts pour des millions de travailleurs, il ne représente pas l’intégralité de la richesse produite par un travailleur, il est amputé de la plus-value qui finit dans la poche des patrons. Les exploités payent déjà, bien malgré eux, leur tribut au système. Pourquoi doivent-ils payer une seconde fois, avec des impôts ?

 Les professeurs de morale prétendent que l’impôt est l’acte citoyen par excellence, le prix de nos services publics. Mais les services publics ont bon dos ! Les trois milliards prévus pour acheter des avions Rafale à Dassault, les centaines de millions dépensés pour les guerres de l’armée française au Mali ou ailleurs n’ont rien à voir avec le service public. Comme les dizaines de milliards d’aides versés aux banques et aux grands groupes capitalistes pour traverser la crise ne sont pas « des dépenses publiques ».
 
C’est de l’argent qui est allé grossir les fortunes privées des actionnaires et de la bourgeoisie. En quoi ces milliards ont-ils été utiles à la société ? Ont-ils empêché les licenciements ? Ont-ils freiné la montée explosive du chômage ? Ont-ils permis de secourir les petites entreprises, les petits commerçants, les artisans les plus mal en point ? Que non ! Si ces milliards avaient été jetés par les fenêtres, ils auraient été plus utiles à la population !

Que, chaque année, l’État verse aux banquiers près de 60 milliards pour le remboursement de la dette résume à lui seul ce qu’est l’impôt : un racket des classes populaires au profit des financiers.

La priorité des gouvernements, ce n’est pas les hôpitaux, l’enseignement, les transports, c’est d’entretenir un État, une armée au service de la bourgeoisie. C’est garantir que l’État serve de vache à lait pour les capitalistes de la finance et de l’industrie et autres parasites.
Eh bien, qu’il se débrouille pour trouver l’argent auprès de ceux qui en ont, les capitalistes ! Mais les travailleurs n’ont pas à se laisser faire les poches.

Lors de la campagne présidentielle, Hollande avait promis une « grande réforme fiscale ». Il n’est capable que de prendre dans la poche des pauvres pour donner aux riches.

Pourquoi le gouvernement veut-il augmenter la TVA au 1er janvier prochain, alors qu’il fustigeait celle que Sarkozy avait annoncée ? Pour payer, explique-il, le crédit compétitivité fait au patronat ! Ce sont donc les plus pauvres qui paieront le cadeau de 20 milliards par an en payant plus cher leurs transports en commun, leurs vêtements, leurs équipements, etc !

Tous ceux qui sont trop pauvres pour payer l’impôt sur le revenu paieront donc, eux aussi, une partie de ce cadeau fait aux riches et au même taux que les millionnaires. Qu’attendre d’un gouvernement prêt à une telle injustice ?

Plus largement, que peut-il y avoir d’équitable dans ce système capitaliste basé sur l’exploitation ? Dans un système où l’enrichissement de quelques-uns est basé sur l’appauvrissement du plus grand nombre ? La justice élémentaire demanderait que chacun puisse gagner sa vie en travaillant ! La justice imposerait qu’il soit mis fin à l’exploitation et au vol du fruit du travail des classes productives.

La véritable révolution fiscale, ce serait l’expropriation des exploiteurs et la gestion par les travailleurs des richesses créées collectivement.

Nous n’en sommes pas là, mais quand l’occasion de manifester nous est donnée, et ce sera le cas dimanche 1er décembre avec la manifestation à Paris appelée par le Front de gauche, à laquelle LO s’associe, il faut affirmer nos revendications immédiates : l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, le rejet des nouvelles taxes, le refus de payer l’augmentation de la TVA.