vendredi 31 mai 2013

Vente du journal en ville


RENDEZ VOUS EN VILLE SAMEDI 1ER JUIN

Demain à Corbeil-Essonnes, nous serons en ville pour vendre notre journal Lutte Ouvrière. Venez nombreux discuter de l'actualité politique et sociale. Mais aussi de l'interdiction de licenciements qui s'impose chez Spanghero, Good Year et IBM,  à partir de 10 h 00.

 


















 



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Spanghero, Goodyear, IBM : il faut interdire les licenciements !

Un communiqué de Lutte Ouvrière 

Les 240 salariés de l’entreprise Spanghero à Castelnaudary ont appris hier qu’ils allaient être licenciés. C’est également ce qui menace les 1 173 travailleurs de Goodyear à Amiens. Et tout ce que le ministre du Travail Michel Sapin a trouvé à dire est que c’était « injuste » dans un cas, et « dommage » dans l’autre. Mais les travailleurs qui vont se retrouver au chômage n’ont que faire de ces larmes de crocodile !
Chez Spanghero, les salariés, qui n’ont fait que leur travail, sont victimes de la filouterie de leurs patrons. Goodyear, n°3 mondial du pneu, gagne de l’argent mais en veut plus. Même chose pour IBM, qui affiche 2,5 milliards d’euros de bénéfices mais veut supprimer 689 emplois en France. Les travailleurs de Spanghero, Goodyear et IBM sont victimes de la rapacité patronale. Seule l’interdiction des licenciements forcerait tous ces patrons à assumer leurs responsabilités. Ce serait une mesure de salut public.
Seuls les capitalistes ont intérêt au chômage. Parce qu’ils en profitent pour mener leur chantage contre les travailleurs et imposer leurs conditions. Mais, à part eux, toute la société a intérêt à éradiquer ce fléau, et à ce que l’on répartisse le travail entre tous avec un salaire plein et entier.
Alors, je suis pleinement solidaire des travailleurs qui refusent de se laisser voler leur emploi !
Nathalie Arthaud

jeudi 23 mai 2013

DES ECHOS ET DES BREVES





Les dirigeants de PSA viennent d’annoncer leur intention de fermer le centre technique de Meudon-la-Forêt, en supprimant 660 emplois. Les salariés devraient être reclassés à Poissy, Vélizy ou... Vesoul (à des centaines de kilomètres !), si l’on en croit la direction de PSA.
Mais justement, il n’y a aucune raison de la croire. Après avoir menti durant un an sur la fermeture d’Aulnay, elle ment aujourd’hui sur les garanties quant aux reclassements.
En rappelant que leur grève n’était que suspendue, les grévistes de PSA-Aulnay ont affirmé que le combat continuait. Contre ce patron de combat, contre cette riche famille Peugeot, sans foi ni loi !




Le gouvernement s’apprête à entériner une hausse du tarif du gaz naturel de 1,6% au 1er juillet. Sous couvert de calculs qui se veulent sérieux sur les coûts de transport, de stockage, etc, c’est la population que le gouvernement fait payer.
Pour 2012, GDF Suez s’était plaint d’une chute de ses bénéfices, qui avaient quand même atteint la modique somme de 1,6 milliard d’euros. De quoi financer tous les coûts de transport sans racketter la population.








Un rapport du sénat américain établit que le géant de l’informatique Apple est parvenu à ne payer qu’environ 0,5% de ses bénéfices, qui s’élèvent à des dizaines de milliards, au titre des impôts. Le tout « sans violer la loi américaine ». Quoi d’étonnant, là-bas comme ici, ces lois ont été faites pour servir les intérêts des capitalistes.






La tornade qui a balayé la ville de Moore en Okhlahoma d’une force exceptionnelle a fait des dizaines de victimes. Mais ce type de phénomène n’est pas rare dans cette région surnommée le « couloir des tornades ». Moore avait d’ailleurs déjà été partiellement détruite en mai 1999 par une tornade qui avait fait 41 morts. Et ces catastrophes ont fait au total plus de 6 000 morts aux USA depuis 1950.
Un pays aussi riche que les USA aurait les moyens de construire des abris permettant de limiter les pertes humaines. Or, même les écoles de l’Oklahoma en sont dépourvues. C’est « une question de coût », a concédé le maire de Moore. Mais la vie humaine vaut-elle moins qu’un sous-marin et qu’un drone ? Dans cette société, la réponse est oui.






À part les effets de communication politicienne ( la « com », comme on dit dans ce beau monde), qui a constitué l’essentiel de la conférence de presse de François Hollande hier, ne reste que la politique favorable aux capitalistes. Sous prétexte, comme à chaque fois, d’ « aider les entreprises » et de favoriser « la relance ».
Et, pour les travailleurs, le président « socialiste » annonce des sacrifices à venir sur les retraites, qui baisseront pour les salariés.
La classe ouvrière n’a aucune raison de faire la moindre confiance à ces socialistes qui, de semaine en semaine, leur font les poches.

lundi 6 mai 2013

Quelques brèves



Les travailleurs ne sont pas à la fête
Les travailleurs n’ont pas à fêter le premier anniversaire de Hollande à l’Élysée. En un an, il n’a pas levé le petit doigt pour empêcher le patronat de fermer les usines, il a intensifié la politique d’austérité de Sarkozy, fait un cadeau fiscal de 20 milliards aux entreprises, et vient de faire voter une loi (l’ANI) qui facilite le chantage des patrons contre leurs salariés.  Avec Hollande comme avec Sarkozy ce sont toujours les travailleurs qui trinquent.

Duflot... la reine du baratin
Cécile Duflot, ministre du Logement, prépare une nouvelle loi qui prévoit « une sécurité sociale du logement ». Elle veut garantir les propriétaires contre les loyers impayés, pour les inciter à louer. Soit en les obligeant à s’assurer contre les impayés, pour le plus grand bonheur des compagnies d’assurances, soit en faisant payer – aux locataires comme aux propriétaires – une nouvelle taxe. Encore une loi qui restera lettre morte. 
Mais réquisitionner les logements ? C'est possible. Ah, elle n'y avait pas pensé ?

L'électricité de plus en plus chère : le racket d'EDF
Une enquête révèle que plus d’une personne sur dix ont eu des difficultés à payer leur facture d’électricité. Ces cinq dernières années, le prix de l’électricité a augmenté de 20%. On attend 30% d’augmentation d’ici 2016.
La mise en place de la loi  qui élargit un peu le nombre des bénéficiaires des tarifs sociaux – moins de 10 € par mois de réduction pour ceux qui y ont droit – ne résoudra rien. EDF, entreprise privée même si l’État reste l’actionnaire principal, annonce des bénéfices record, plus de 3 milliards d’euros.