lundi 26 mars 2012

Non à l'expulsion sans relogement. Un toit, c'est un droit.

L'incendie du camp de Massy
Le camp de Rom de Massy le long de l'A10 a été détruit par un incendie.Ce sont plus de 180 personnes qui sont concernées. Celui de Corbeil, aux Tarterêts, avait été ravagé par le feu, il y a quelques jours. Le maire UMP a demandé l'expulsion des familles Roms des Tarterêts (200 personnes). La préfecture a envoyé ces bulldozers pour tout raser.

Des milliers de familles Roms vivent dans des camps de fortune,  sans eau, ni électricité, dans toute la région parisienne. Les enfants jouent au milieu de la boue et des immondices. Là, la police détruit régulièrement ces "baraquements"... qui se reconstruisent un peu plus loin. Ici, c'est un incendie qui pousse ces familles à s'installer ailleurs.

C'est cela le scandale : ces milliers de bidonvilles qui poussent un peu partout sans que l'Etat ne fasse rien !

Expulsion de familles Roms
L'expulsion des familles Roms sans relogement par la préfecture de l'Essonne, sous prétexte d'insalubrité, ne résout rien : elle déplace le problème. Elle plonge un peu plus dans la misère une population qui est déjà fortement précarisée. 

Pourtant, l’État aurait les moyens d'offrir des conditions de logement décentes à toute la population. 

lundi 19 mars 2012

REUNION LUTTE OUVRIERE

RÉUNION PUBLIQUE DE SOUTIEN A NATHALIE ARTHAUD

JEUDI 22 MARS 2012

salle de la mairie annexe Évry, ÉVRY VILLAGE,
Place du général de Gaulle
à 19 h 30

Venez nombreux discuter avec les militants de Lutte Ouvrière

jeudi 15 mars 2012

Pour en finir avec la crise du logement !

Un communiqué de Nathalie Arthaud

La trêve hiver­nale prend fin aujourd’hui pour les expul­sions loca­ti­ves. L’an der­nier, 114 704 déci­sions d’expul­sion ont été prises, 11 670 exé­cu­tées. D’après la Fondation Abbé-Pierre, en réa­lité 50 000 famil­les ont été contrain­tes de quit­ter leur loge­ment. À partir de demain, quel­que 100 000 famil­les pour­ront de nou­veau l’être.

La crise per­ma­nente du loge­ment n’est pas une fata­lité : elle est un des échecs cui­sants de la loi du marché qu’on nous vante tant. Des mesu­res d’urgence s’impo­sent.

Il faut réqui­si­tion­ner, parmi les 2,3 mil­lions de loge­ments vides, ceux qui sont immé­dia­te­ment habi­ta­bles. Et il faut geler les loyers et inter­dire les expul­sions loca­ti­ves. Au-delà de cela, pour pren­dre à bras le corps le pro­blème du loge­ment des cou­ches popu­lai­res, il faut que l’État prenne en charge lui-même la cons­truc­tion mas­sive de loge­ments sociaux. Il faut créer un ser­vice public du loge­ment, qui se fixe comme objec­tif la cons­truc­tion de 500 000 loge­ments sociaux par an, à prix coû­tant, et sans géné­rer de profit privé. Ce ne sont pas les tra­vailleurs au chô­mage qui man­quent, pour trou­ver très rapi­de­ment des bras sup­plé­men­tai­res sur les chan­tiers ; ni les jeunes diplô­més, archi­tec­tes et ingé­nieurs, à la recher­che d’un emploi.

Tant qu’on lais­sera la cons­truc­tion de loge­ment aux mains des inté­rêts privés et du profit, jamais la crise du loge­ment ne sera réso­lue.

dimanche 4 mars 2012

Florange : les mensonges de Sarkozy

Les ouvriers de Florange bloquant l'accès de l'usine

Sarkozy, prétend que le patron du groupe ArcelorMittal va inves­tir 17 mil­lions d’euros pour la relance du site et de remet­tre en route les hauts four­neaux de Florange. Il n'est pas à un mensonge près. En réa­lité, cet investissement était prévu de longue date.  La déci­sion de ral­lu­mer les hauts four­neaux n’a pas été prise comme le confirment les syndicats. Sarkozy prend donc encore une fois les travailleurs menacés de chômage pour des imbé­ci­les. Comme si les travailleurs avaient oublié ce "petit" détail. Comme s'ils avaient oublié Grandrange

Sarkozy brasse du vent et s'agite. Mais il est incapable de contraindre le grand patron d'Arcelor-Mittal de fermer les usines. Tout comme Hollande, il est à genoux devant le grand capitalLes tra­vailleurs de Florange, comme ceux de tout le pays, n'ont rien à attendre de ses politiciens démagogues et bonimenteurs. Ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur leurs luttes.