jeudi 18 février 2016

De retour à Corbeil pour un discours : Valls un homme politique de la bourgeoisie en Campagne


Lundi dernier,  Valls était à Corbeil Essonnes et j’ai reçu une invitation à l’écouter à la Papeterie. 

Cela m’a rappelé qu’il y a quinze jours,  il avait tenu à participer aux vœux de Jean Pierre  Bechter aux côtés de Serge Dassault. La fine équipe était encadrée des représentants du gratin local de politiciens en vue. 

Qui se ressemble s’assemble !

On se souvient qu’il y a quatre ans,  le premier ministre  était maire d’Evry. Il  pourfendait le système mafieux instauré par Serge Dassault et relayé par son homme de paille et politicien professionnel Bechter. En dénonçant la situation de Corbeil-Essonnes, Valls  cherchait à pousser son laborieux poulain Da Silva à la conquête de la ville.  Les pratiques de Dassault étaient si caricaturales qu’à bon frais, il cherchait à apparaître auprès du milieu populaire comme le chevalier justicier.  Que de chemin depuis. A l’époque, d’aucuns le voyait ministre d’ouverture de Sarkozy.

Depuis, Valls est au pouvoir et  l’affaire des achats de voix à Corbeil-Essonnes  a rejoint la longue liste des affaires qui se perdent dans les méandres de la justice bourgeoise.   Valls est  à la tête d’un gouvernement qui met les syndicalistes  et les travailleurs en prison,  et son parquet sait être expéditif envers les travailleurs qui cherchent à défendre leur emploi. 

L’équipe Hollande Valls  dans son ensemble est une machine de guerre pour défendre les intérêts de la bourgeoisie contre les travailleurs. Dans la crise du capitalisme dont elle est seule responsable, la bourgeoisie se bat pour gonfler encore plus ses profits. Dassault n a jamais autant vendu de Rafale que depuis que les gouvernements socialistes ont été mis en place et les coups de menton va-t-en guerre de Valls résonnent auprès des industriels de guerre français comme autant de profits sonnants et trébuchants.   

Alors je ne me retrouve pas dans les postures qui, déjà,  à "gauche", se mettent en place pour préparer les prochaines élections avant d’appeler à  « battre la droite ». Valls enveloppe son discours d'un verbiage « républicain », teinté de « social»,  il ratissage large, très "Troisième République", il n'en défend pas moins les intérêts de la bourgeoisie.

Car ceux qui voudraient nous faire croire qu’il y aurait une « vraie » « gauche de gouvernement », ou une autre, tout aussi « vraie »  « à gauche de la gauche », portent à confusion. Au XIXe siècle, on parlait de partis ouvriers ou de partis bourgeois, les choses étaient claires. Et les politiciens comme Valls qui se présentent comme ayant des solutions dans le cadre du système nous mentent. Ce qu’il faut ce n’est pas de courir après une énième « vraie gauche » qui n’a jamais existé mais de défendre becs et ongles nos intérêts matériels et politiques en tant que travailleurs, défendre nos intérêts de classe. 

Alors oui, il y a bien, des hommes qui défendent la bourgeoisie, et Valls fait partie de ceux-là. Et il y a ceux qui font partie du camp des travailleurs, de la classe ouvrière, et qui défendent la perspective d’une société communiste, et nous sommes de ceux-là.  

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