mardi 18 février 2014

Il faut construire des logements sociaux de qualité et en nombre suffisant


En visite à Mantes-La-jolie, la ministre du Logement, Cécile Duflot, a annoncé que 175 000 logements pourraient voir le jour en Ile-de-France notamment grâce à un dispositif ou RFF, la filiale de la SNCF, et l’Etat cèderaient leurs friches inutilisées aux bailleurs sociaux à des prix inférieurs au marché. En voilà une bonne idée. Mais ce n’est qu’une goutte d’eau au regard des besoins du logement en Ile-de-France. Et puis pourquoi ne pas construire dans des zones plus proches de la capitale, là où il y a des transports, pour se rendre à son travail. 

A ce rythme, on est pas prêt de résoudre le problème et de voir enfin disparaître l’habitat insalubre qui continue à persister dans toutes les communes de l’île de France, sans parler des bidonvilles qui poussent comme des champignons le long des autoroutes ou du périphérique parisien où s’entassent les populations les plus pauvres dans les dénuement le plus total, sans eau courante et ni chauffage.

Parce que la réalité du logement, c’est celle là. Des propriétaires peu scrupuleux encaissent des loyers exorbitants à des familles qui s’entassent dans des logements insalubres et n’ont pas le choix faute de trouver un logement social. Ici, dans la banlieue nord, trente personnes s'entassent dans un pavillon de 66 m3. Là, dans la banlieue sud, une femme seule avec trois enfants doit payer 630 euros pour une chambre exigue et insalubre. Les marchands de sommeils prolifèrent. Certaines agences profitent de la pénurie exigent jusqu’à cinq mois de loyer d’avance à un jeune couple qui gagne à peine le smic et demandent de telles garanties que trouver un appartement en location dans le privé est devenu un vrai parcours du combattant.

Réquisitionner et construire

Il manque plus d’un million de logements sociaux en région parisienne. Sans parler des 140 000 logements vides pour la seule ville de Paris. 

L’Etat s’il était vraiment au service de la population pourrait commencer par faire appliquer la loi sur les réquisitions des logements vide et y loger en priorité les familles les plus démunis.

Il pourrait ensuite prendre en charge la construction de logements sociaux de qualité et les mettre en location à des prix modestes plutôt que de brader des terrains à des « bailleurs sociaux » qui aujourd’hui n’en ont plus que le nom et se comportent surtout comme des entrepreneurs privés.

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