J'ai lu dans la presse que le 27 février dernier, les salariés de
LIDL venus de toute l’Aquitaine ont
manifesté à Cadaujac, près de Bordeaux, devant la plateforme régionale du
groupe hard-discount pour protester contre
les conditions travail déplorables qu’ils subissent au quotidien. Ils dénonçaient
la pressions des chefs, l’augmentation des tâches à cause de la
productivité, la polyvalence à outrance, les bas salaires. LIDL détient le
triste record de France de licenciement « pour inaptitude »–environ 400
en 2013- , un taux vingt-quatre fois supérieur à ce qui existe dans des
entreprises équivalentes. C’est dire !
Lors des ventes sur le marché et du porte à porte, ces derniers mois, j'ai souvent rencontré des salariés de ces enseignes hard discount qui dénonçaient cette exploitation vécue au quotidien. C'est un fait que tous les magasins de la chaîne Lidl, en Aquitaine, dans l’Essonne, ou ailleurs dans le
pays, adoptent les mêmes méthodes. Les autres chaînes hard-discount DIA, ALDI, ED, ne sont pas en reste.
Dans ces enseignes, ce ne sont pas
seulement les prix qui sont hard discount mais aussi les conditions de travail
et les salaires. Chacun d'entre nous à pu le constater en faisant ses courses ou en discutant avec les employé(e)s.
Les salarié(e)s de ses enseignes sont obligés de courir toute la journée pour
décharger les camions, stocker les marchandises, remplir les rayons, ranger les
cartons, se précipiter pour faire la caisse quand la queue des clients est trop
longue et qu’ils comment à s’impatienter.
A la fin de la journée, un(e) salarié(e) a manipulé plusieurs centaines de kilos et souvent dans le froid. Pas un instant pour souffler un peu, d’autant que le personnel est en sous-effectif, avec en primes les coups de gueules des petits et grands chefs et tout cela pour juste un salaire qui permet à peine de survivre.
A la fin de la journée, un(e) salarié(e) a manipulé plusieurs centaines de kilos et souvent dans le froid. Pas un instant pour souffler un peu, d’autant que le personnel est en sous-effectif, avec en primes les coups de gueules des petits et grands chefs et tout cela pour juste un salaire qui permet à peine de survivre.
Et au bout de plusieurs années de travail
apparaissent les troubles musculo-squelettiques, l’arthrose, le mal de dos et
les parons vous licencient, ensuite, pour « inaptitude ».
Les salariés de Lidl ont raison de protester
et de faire grève contre leurs mauvaises conditions de travail et les bas salaires. Ils ont raison de revendiquer de l'embauche et des salaires décents pour vivre.
Ils montrent la voie à suivre.
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