lundi 3 mars 2014

Grève contre les conditions de travail lamentable et les bas salaires dans le commerce hard discount.


J'ai lu dans la presse que le 27 février dernier, les salariés de LIDL venus de toute l’Aquitaine ont manifesté à Cadaujac, près de Bordeaux, devant la plateforme régionale du groupe  hard-discount pour protester contre les conditions travail déplorables qu’ils subissent au quotidien. Ils dénonçaient la pressions des chefs, l’augmentation des tâches à cause de la productivité, la polyvalence à outrance, les bas salaires. LIDL détient le triste record de France de licenciement « pour inaptitude »–environ 400 en 2013- , un taux vingt-quatre fois supérieur à ce qui existe dans des entreprises équivalentes. C’est dire ! 

Lors des ventes sur le marché et du porte à porte, ces derniers mois, j'ai souvent rencontré des salariés de ces enseignes hard discount qui dénonçaient cette exploitation vécue au quotidien. C'est un fait que tous les magasins de la chaîne  Lidl, en Aquitaine, dans l’Essonne, ou ailleurs dans le pays, adoptent les mêmes méthodes. Les autres chaînes hard-discount  DIA, ALDI, ED, ne sont pas en reste.

Dans ces enseignes, ce ne sont pas seulement les prix qui sont hard discount mais aussi les conditions de travail et les salaires. Chacun d'entre nous à pu le constater en faisant ses courses ou en discutant avec les employé(e)s.

Les salarié(e)s de ses enseignes sont obligés de courir toute la journée pour décharger les camions, stocker les marchandises, remplir les rayons, ranger les cartons, se précipiter pour faire la caisse quand la queue des clients est trop longue et qu’ils comment à s’impatienter. 

A la fin de la journée, un(e) salarié(e) a manipulé plusieurs centaines de kilos et souvent dans le froid. Pas un instant pour souffler un peu, d’autant que le personnel est en sous-effectif, avec en primes les coups de gueules des petits et grands chefs et tout cela pour juste un salaire qui permet à peine de survivre. 

Et au bout de plusieurs années de travail apparaissent les troubles musculo-squelettiques, l’arthrose, le mal de dos et les parons vous licencient, ensuite, pour « inaptitude ».

Les salariés de Lidl ont raison de protester et de faire grève contre leurs mauvaises conditions de travail et les bas salaires. Ils ont raison de revendiquer de l'embauche et des salaires décents pour vivre. 

Ils montrent la voie à suivre.  

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