Grève contre les licenciements à Kuehne &
Nagel
Les personnels de Kuehne &
Nagel à cheval sur les communes du Plessis-Pâté et de Bondoufle, l’un des
leaders mondiaux dans le domaine de la gestion logistique qui compte
45 000 salariés dans une centaine de pays, se sont mis en grève pour
dénoncer 93 suppressions de postes sur les 220 que compte le site.
Ce groupe n’a pas hésité durant
le conflit à multiplier les provocations contre les grévistes qui
refusaient le plan de licenciement : reclassement sans prise en compte de
l’ancienneté, refus de négocier, chantage continuel, recours aux huissiers pour
menacer les salariés en lutte. Quand les grévistes ont mis en place un barrage
filtrant à l’entrée, les intimidations
se sont multipliées. Et quand le barrage a été total, la direction a fermé purement
et simplement le site mettant tout le monde
en congés forcés.
Les grévistes ont eu le soutien
actif de la CGT et ont été aidé par la municipalité du Plessis-Pâté. La direction
n’a pas reculé sur les suppressions de postes. Cependant, elle a été contrainte
de lever les sections qui pesaient sur certains grévistes.
Face à l’arrogance patronale, les
salariés de Kuehne & Nagel ont eu raison de se battre. Mais il faudra encore
bien des luttes, plus importantes, pour imposer tous ensemble l’interdiction
des licenciements.
Lutte Ouvrière
-
Publié sur le site de la cgt.dsia - extrait de la Tribune de Genève
Bons résultats pour KN sur les neuf premiers mois de 2013.
Un grand groupe capitaliste qui se porte bien.
D’après la Tribune de Genève, Romandie.com et Business Immo, le groupe KN a eu un bénéfice net entre 423 et 455 (*) Millions de francs suisses sur les neuf premiers mois de 2013, son résultat opérationnel (EBIT) s’est accru de 6%.
Un résultat auquel il faut retirer les 65 M d’amendes payées dans le cadre d’ententes illicites (**) avec 13 autres acteurs du fret, mais qui reste largement bénéficiaire malgré cela.
(*) Les trois sites ne donnent pas exactement le même chiffre...
(**) Romandie.com précise qu’il s’agit d’ententes sur des surtaxes et mécanismes de tarification concernant d’importantes routes commerciales. Dans l’une des ententes, les participants organisaient leurs contacts dans le cadre d’un "club de jardinage" et utilisaient des noms de légumes pour se référer les uns aux autres.
On devait y parler blé, oseille, radis, patates, avoine, trèfle, mais ce n’était certainement pas pour des haricots.
Les articles du Parisien
Kuehne + Nagel : la grève reconduite
Publié le 28.11.2013, 07h00
Plus de 90% des 58 salariés ont
voté hier la reconduction de la grève entamée mardi sur le site Kuehne
+ Nagel de Vert-Saint-Denis. Ils dénoncent la cessation de l’activité
fin janvier 2014 et le plan de sauvegarde de l’emploi qui y est associé.
« Des propositions de reclassement sont faites mais tout le monde ne
peut avoir de poste équivalent en Ile-de-France, pour les chefs d’équipe notamment.
Nous demandons à la direction de mettre
nos revendications sur papier pour les négocier lors de la réunion du
2 décembre, mais elle refuse », explique Cédric Jalu, représentant
central CGT
et salarié de Kuehne + Nagel à Savigny-le-Temple. Il craint d’ailleurs
aussi pour l’avenir du site savignien : « Nous y avons perdu deux gros
clients qui représentaient 50% du volume de l’entrepôt. Une réunion est
prévue le 6 décembre pour en savoir plus. »
Le Parisien
Grève et blocage chez Kuehne Nagel
Florian Loisy | Publié le 11.12.2013, 07h00
Le Plessis-Pâté, hier. Près de la moitié des salariés de Kuehne Nagel, une entreprise spécialisée dans la gestion logistique, sont en grève contre le plan de restructuration.
Les grévistes |
Un bras de fer particulièrement
viril. Depuis jeudi, les salariés du groupe Kuehne Nagel, un des leaders
mondiaux dans le domaine de la gestion
logistique, sont en grève sur le site situé à cheval entre Le
Plessis-Pâté et Bondoufle. Un projet de restructuration du groupe menace
93 emplois sur les 220 basés à cet endroit. Les manifestants ont mis en
place un blocage filtrant à l’entrée de la société.
« Mais la direction nous a menacés,
elle a joué la carte de l’intimidation », souligne un employé ému. Les
grévistes ont donc décidé de mettre en place un barrage total.
En réponse, l’entreprise a fermé l’accès aux toilettes sur le site. «
Heureusement, le maire du Plessis-Pâté nous en a installé à l’extérieur
», confient les délégués syndicaux.
Les salariés soutenus par la ville et l’agglo
« Un conflit social doit pouvoir se dérouler dans le respect de la dignité des personnes », martèlent Sylvain Tanguy, le maire PS du Plessis-Pâté et Olivier Léonhardt, le président socialiste de la communauté d’agglomération du Val d’Orge. C’est pourquoi la municipalité a également apporté un soutien logistique (eau, poubelle, groupe électrogène) aux salariés présents 24 heures/24 devant les grilles de Kuehne Nagel.
« La direction a fermé le site et a placé les non-grévistes en congé forcé », affirme aussi un salarié qui a finalement rejoint le piquet de grève. « Nous ne demandons rien de plus qu’une vraie négociation locale, que tout ne se décide pas au niveau national, plaide José Faria, le délégué CGT. Nous réclamons des indemnités de départ de 3000 € par année d’ancienneté. » Jusque-là, la direction de l’entreprise, qui compte 45000 salariés dans une centaine de pays, a refusé tout dialogue avec les grévistes. Contactés, les responsables de Kuehne Nagel n’ont pas souhaité communiquer.
Les salariés soutenus par la ville et l’agglo
« Un conflit social doit pouvoir se dérouler dans le respect de la dignité des personnes », martèlent Sylvain Tanguy, le maire PS du Plessis-Pâté et Olivier Léonhardt, le président socialiste de la communauté d’agglomération du Val d’Orge. C’est pourquoi la municipalité a également apporté un soutien logistique (eau, poubelle, groupe électrogène) aux salariés présents 24 heures/24 devant les grilles de Kuehne Nagel.
« La direction a fermé le site et a placé les non-grévistes en congé forcé », affirme aussi un salarié qui a finalement rejoint le piquet de grève. « Nous ne demandons rien de plus qu’une vraie négociation locale, que tout ne se décide pas au niveau national, plaide José Faria, le délégué CGT. Nous réclamons des indemnités de départ de 3000 € par année d’ancienneté. » Jusque-là, la direction de l’entreprise, qui compte 45000 salariés dans une centaine de pays, a refusé tout dialogue avec les grévistes. Contactés, les responsables de Kuehne Nagel n’ont pas souhaité communiquer.
Le Parisien
Grève pour les salaires à Nobert Dentressangle
Le mercredi 17 décembre, 120
salariés sur les trois sites de l’entreprise Norbert Dentressangle, dans l'Essonne, se sont mis
en grève une partie de la journée. Cette grève intervient dans le cadre des
négociations salariales.
Mais les grévistes avaient
également d’autres revendications comme celle d’une augmentation de salaire,
une revalorisation des primes paniers de 6 euros par jour, respect de la parité
des salaires homme femmes dans l’entreprise, le calcul de l’ancienneté sur le
salaire de base, le non dépassement des 10 heures de travail par jour, et
surtout l’arrêt des pressions et de harcèlement moral.
Cette entreprise de transport
dont les bénéfices sont florissants, et dont on voit les camions rouges
circuler dans toute l'Europe, qui se veut « moderne » est en fait une
« sale boîte » où les droits des salariés sont bafoués en
permanence ; où les horaires sont « élastiques » et changent
sans cesse ; où les pressions sont nombreuses pour travailler toujours
plus avec des salaires qui permettent à peine de vivre.
Alors ras-le-bol de bosser pour
engraisser seulement les actionnaires : les salaires doivent augmenter et
suivre le coût de la vie.
Lutte Ouvrière
Le classement des plus grandes fortunes dans le magazine Challenge
Norbert Dentressangle et sa famille au 124 e rang
22.06%
Fortune :
Rang : 124ème
en 2013 : 415 M€
en 2012 : 340 M€
en 2012 : 340 M€