mardi 4 mars 2014

AFFAIRE DASSAULT (SUITE)



C’est donc au bout de trois essais que le Sénat se sera décidé à lever l’immunité du sénateur maire milliardaire Dassault. Cette décision permettra-t-elle à la justice d’aller plus loin dans les accusations qu’elle formule, dans les investigations qu’elle avance ? 

Rien n’est moins sûr car l’appareil d’Etat de la bourgeoisie, sa justice, sa police, ses juges ses procureurs ne sont pas faits pour mener à bout des enquêtes compromettantes pour les capitalistes, ce malgré les éléments accablants qui les incriminent. Les vieux routiers de la politique que sont Bechter et consorts savent bien que leur propre parti, l’UMP, comme également les autres formations habituées au pouvoir, sont régulièrement au centre de  bien des affaires mêlant argent, violences et coups tordus desquelles il ne ressort que peu-ou pas- de condamnations, et évidemment pas pour ceux qui sont au sommet de cette pyramide de fric et de pouvoir. Alors, dans ces histoires d’enveloppes distribuées, qui sait ce que verront au final les juges, un système ancré de "clientélisme mafieux" ou « la bonne générosité » du parrain des Corbeil Essonnois Serge Dassault.
 
Pour les habitants de la ville, chacun peut constater ce que l’argent de Dassault a pu  corrompre et déliter. Chantage à la fermeture d’entreprises comme à Hélio ou Altis, propulsion de quelques-uns dans les quartiers populaires, la politique de Bechter-Dassault n’a eu de cesse de soigner les intérêts des amis grands patrons du béton tout en se moquant bien de l’intérêt général. Pour le maire milliardaire et son homme paille, le salut des habitants ne doit pouvoir venir que de son seul portefeuille bien garni des impôts des contribuables qui depuis des décennies financent l’achat de ses avions que seul l’État français veut bien acheter.

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