La très grande majorité des salariés des entrepôts Staples, à Bondoufle, étaient en grève hier. le géant américain des fournitures de bureaux qui pèse 41 milliards d'euros de capital veut licencier 4 salariés du site de Bondoufle, en transférer 77 autres, sur les 120, sur le site de Survilliers, à l'autre bout de la banlieue nord. Ce qui signifierait 4 heures de transport par jour ! L'entreprise a de l'argent : les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 33% en quatre ans. Les actionnaires doivent payer pour que les emplois restent sur place. Ce chantage au déménagement ou au licenciement est inadmissible. Ce ne sont pas les salariés qui doivent faire les frais du redéploiement du groupe. Interdiction des licenciements.
Article du Parisien
Déménagement ou licenciement, ils doivent choisir
Julien Heyligen | Publié le 7 mars 2014, 07h00
Rencontre attendue avec la direction la semaine prochaine
« Dividendes formidables, indemnités forts minables », peut-on lire sur l'une des pancartes du cortège d'une centaine d'employés parcourant les rues de Bondoufle. « Les dividendes versés aux actionnaires ont progressé de 33 % en quatre ans. Les filiales françaises sont en excédent. La situation économique de Staples ne justifie pas cette restructuration », déplore Kalantanda Mukena.
En cas de licenciement, la CGT réclame le versement d'une prime de deux mois de salaire par année d'ancienneté, avec un minimum d'un an de salaire pour les embauchés les plus récents. « La direction ne nous propose aujourd'hui que 0,8 mois », clame le délégué syndical. Une réunion avec la direction est attendue la semaine prochaine.
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