vendredi 7 mars 2014

Entrepôts Staples à Bondoufle. Non au chantage de la direction. Interdiction des licenciements.

La très grande majorité des salariés des entrepôts Staples, à Bondoufle, étaient en grève hier. le géant américain des fournitures de bureaux qui pèse 41 milliards d'euros de capital veut licencier 4 salariés du site de Bondoufle, en transférer 77 autres, sur les 120, sur le site de Survilliers, à l'autre bout de la banlieue nord. Ce qui signifierait 4 heures de transport par jour ! L'entreprise a de l'argent : les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 33% en quatre ans. Les actionnaires doivent payer pour que les emplois restent sur place. Ce chantage au déménagement ou au licenciement est inadmissible. Ce ne sont pas les salariés qui doivent faire les frais du redéploiement du groupe. Interdiction des licenciements.

 Article du Parisien

Déménagement ou licenciement, ils doivent choisir

Julien Heyligen | Publié le 7 mars 2014, 07h00


Bondoufle, hier. Les employés ont fait grève pour protester contre la délocalisation vers le Val-d’Oise d’une majorité des salariés que compte le site essonnien.
Bondoufle, hier. Les employés ont fait grève pour protester contre la délocalisation vers le Val-d’Oise d’une majorité des salariés que compte le site essonnien. (LP/J.H.)

Fin août, les milliers de mètres carrés des entrepôts de Staples implantés à Bondoufle risquent de résonner comme une coquille vide. D'ici là, le géant américain des fournitures de bureaux, « 41 MdsEUR de capital », selon la , veut licencier quatre de ses salariés de l'Essonne et en transférer 77 sur les 120 que compte le site, vers ses locaux de Survilliers (Val-d'Oise). Les employés ont fait grève hier pour protester. « La logistique et le service clients sont concernés. Le choix qui nous est donné c'est de déménager ou d'être licencié. C'est un transfert d'activité déguisé en plan social », estime Kalantanda Mukena, délégué CGT de Staples à Bondoufle. Car avec les difficultés de circulation, Survilliers, c'est jusqu'à quatre heures de trajet aller-retour par jour en voiture depuis l'Essonne... La direction n'était pas joignable hier.

Rencontre attendue avec la direction la semaine prochaine

« Dividendes formidables, indemnités forts minables », peut-on lire sur l'une des pancartes du cortège d'une centaine d'employés parcourant les rues de Bondoufle. « Les dividendes versés aux actionnaires ont progressé de 33 % en quatre ans. Les filiales françaises sont en excédent. La situation économique de Staples ne justifie pas cette restructuration », déplore Kalantanda Mukena.

En cas de licenciement, la CGT réclame le versement d'une prime de deux mois de salaire par année d'ancienneté, avec un minimum d'un an de salaire pour les embauchés les plus récents. « La direction ne nous propose aujourd'hui que 0,8 mois », clame le délégué syndical. Une réunion avec la direction est attendue la semaine prochaine.

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