Le 19 février, Olivier Dassault, député UMP de l’Oise, s’est fendu d’une tribune dans la presse pour défendre son père Serge, ex-maire de Corbeil, entendu par les juges dans les récentes affaires de corruption et d’achat de votes.
Dans une prose simpliste, le fils tisse des
louanges dithyrambiques à son père qu’il qualifie « d’homme honnête », qui passe son temps à « servir sa ville et son pays ».
Il dénonce la conspiration dont il serait victime, clamant son « innocence ». Celle-ci serait
orchestrée par des «opposants
politiques », des « délinquants »,
des « envieux » et autres « profiteurs mesquins » (on
appréciera, au passage, l’amalgame entre opposant politique et délinquant).
Pour le fils, le plus haut fait d’arme de son
père est d’avoir pris la mairie de Corbeil aux communistes et rien que pour
cela on devrait le décorer ! S’il y a bien une constante chez ces
bourgeois, de père en fils, c’est leur haine de la classe ouvrière et du
communisme. Pour ces grands bourgeois, être patron c’est avoir tout le monde à
leurs pieds. Habitués à commander et voir tout le monde leur obéir, ils
n’envisagent pas un instant que l’on puisse penser différemment. Ceux qui
s’opposent à leur domination ne peuvent être que des voyous.
Et lorsqu’il clame haut et fort que l’on chercherait
à « déboulonner » son père « le chêne de Corbeil »,
« bienfaiteur » de la ville, on ne peut que sourire devant cette
tentative pitoyable de peindre son de père en passe d'être rattrapé par la justice, en saint homme ! Dans sa précipitation, il a
oublié de dire que le « Soleil de
l’Essonne » irradie nos cœurs tous les matins...
Cela ne vous rappelle rien !
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire