Depuis plus d'un siècle, le 1er mai est une journée internationale de
manifestations ouvrières et, dans beaucoup de pays, de grèves et de
luttes. Prenant le relais de Sarkozy, le gouvernement Hollande
orchestre avec le Medef les attaques contre les travailleurs, les
retraités et les chômeurs, pour le plus grand profit des riches et des
patrons.
La dernière loi sur « la sécurité de l'emploi » en est une
illustration supplémentaire : elle légalise le chantage au licenciement à
l'encontre des travailleurs qui refuseraient une mutation, une
baisse de salaire ou une modification d'horaire imposées par leur
direction.
À l'Assemblée nationale et au Sénat, le gouvernement a bâclé les
débats car il veut que cette loi soit promulguée dès le mois de mai,
peut-être le 1er mai ! D'ailleurs des chefs d'entreprises
anticipent déjà son application.
Pour ce 1er mai 2013, CFDT, CFTC et UNSA, signataires du scandaleux
accord avec le Medef sur l'insécurité de l'emploi, ont refusé de
participer à des manifestations syndicales unitaires. Elles
appellent à des repas départementaux et à un rassemblement national avec
leurs trois secrétaires confédéraux, dans une salle de Cormontreuil,
commune de la banlieue de Reims ! Ils pourront ainsi
discrètement sabler le champagne sans crainte d'être dérangés.
Dans presque tous les départements, les syndicats CGT, Solidaires et
FSU appellent à des manifestations unitaires ; parfois FO s'est jointe à
ces appels. Il est indispensable que les travailleurs
expriment leur colère et leurs revendications, et ces manifestations du
1er mai en sont une occasion.
À Paris, comme dans de nombreuses villes, Lutte Ouvrière appelle à se
joindre à ces manifestations sous le mot d'ordre : « Contre le
patronat, contre ses serviteurs du gouvernement et de
l'opposition, le camp des travailleurs ».
À Paris la manifestation est prévue à 15 h, de la place de la Bastille en direction de Nation
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