Près de 2000 personnes se sont retrouvées, à Aulnay-sous-Bois, aux côtés des salariés de l'Usine PSA pour protester contre la fermeture programmée de l'usine de la ville. Cette manifestation appelée par toutes les organisations syndicales réunies à été un succès.
Quelques salariés de la Snecma Gennevilliers et de Corbeil, en délégation ou à tire individuel, étaient présents comme bien d'autres des Usines Renault, de Cléon et d'ailleurs, pour apporter leur soutien et leur solidarité aux travailleurs mobilisés contre la fermeture de l'usine. La famille Peugeot brasse des milliards mais elle n'hésite pas à programmer la fermeture d'une usine de plusieurs milliers de travailleurs pour faire plus de profits. Le PDG artisan de cette fermeture gagne, lui, 9000 euros par jour, samedi dimanche compris, pour jeter les travailleurs à la rue. La famille Peugeot est en train de vider l'usine d'Aulnay. En 2004, il y avait 5000 travailleurs sur le site, aujourd'hui, il en reste 3300. Mais l'arrêt de la production concerne en réalité plus de 10 000 emplois directs et indirects. Ce sera un véritable tsunami social si la direction arrive à ses fins.
En tant que militant CGT de la Snecma Corbeil, conseiller municipal Lutte Ouvrière d'opposition, à Corbeil, je suis solidaire du combat des travailleurs de Citroën PSA d'Aulnay. L'interdiction des licenciements est ici d'actualité. Prendre sur les profits des actionnaires Peugeot pour maintenir les emplois à Aulnay est une nécessité.
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