L’Inspection académique d’Evry a annoncée la fermeture de 46 classes. Elle en diffère la fermeture de 63 autres, c’est-à-dire qu’elle se réserve le droit de les fermer s’il n’y a pas assez d’enfants scolarisés le jour de la rentrée. En plus de ces fermetures de classes, dix postes d’enseignants « Rased » sont supprimés. Les "Rased" sont des enseignants qui s’occupent d’enfants en difficulté ! Pour soi-disant compenser ces suppressions, l’IA ouvre 40 classes et diffère l’ouverture de 25 autres. La belle affaire !
Selon les chiffres officiels, on attend plus de1 000 élèves dans le primaire pour la rentrée prochaine. Mais l'inspecteur d’académie et le recteur ne s’intéressent qu’à un seul chiffre : le nombre de postes qu’ils peuvent supprimer ! La voilà leur politique. La prochaine rentrée sera donc catastrophique avec des classes bondées et des conditions de travail dégradées. A moins que la grève ne fasse reculer le gouvernement.
D'ores et déjà, de nombreux enseignants, notamment dans des lycées, ont refusé ces suppressions de postes en faisant grève et en occupant leur établissement. Du primaire au secondaire, cette politique de suppressions de postes est d'autant plus scandaleuses qu'elle s’accompagne souvent d’heures supplémentaires en pagaille ! En cinq ans, le gouvernement Sarkozy aura réussi à supprimer 80 000 postes dans l’Education Nationale : c'est le plus grand plan de licenciement du pays.
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