Devant l’UMP, Dassault déverse sa haine contre les travailleurs. Mais gare à la revanche !

Devant une convention de l’UMP, le 8 février, Serge Dassault, sénateur UMP, et patron milliardaire du groupe industriel du même nom, se lâche. Il réclame avec arrogance qu’on règle son compte aux 35 heures car  l’  «on ne travaille pas assez en France" ! Il ajoute : "il faut libéraliser les CDD", poursuivant que  "tout est précaire, la santé, le travail et la vie".

Avant de rappeler les risques d'un retour de la gauche, il conclut "l'ISF [l'impôt de solidarité sur la fortune] est une catastrophe qui a fait fuir des milliers d'industriels, beaucoup sont partis et les autres vont partir car ils ont peur des socialistes. Ceux qui vont créer de la richesse, faire de la croissance ; ce n'est pas les pauvres... c'est les riches. Il faut garder les riches. » Ben voyons ! 

Dassault qui n’est pas le membre le« plus futé » de sa famille politique déverse sa bile réactionnaire contre la classe ouvrière, sa haine de classe contre les pauvres. Comme tout bon patron féodal, il aimerait bien pouvoir exploiter les salariés sans entraves, que l’on revienne au début du XIXème siècle, époque où il n'y avait aucun droit pour les travailleurs, voire avant 1789 où les serfs étaient taillables et corvéables à merci. 

"Mais gare à la revanche, quand tous les pauvres s’y mettront" dit la chanson.Et cela pourrait arriver bien plus vite qu’il ne le pense !